Le Consumer Electronics Show, ou CES, est devenu le plus important salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public. Il se tient annuellement au Nevada et il est organisé par la Consumer Technology Association. Les israéliens sont toujours très actifs durant ce salon. Israël va afficher la seconde délégation étrangère la plus importante au Consumer Electronic Show (CES), derrière celle de la France. Le CES International Consumer Electronics Show aura lieu en 4 jours de mardi, 09. janvier à vendredi, 12. janvier 2018 à Las Vegas.
Selon Les Echos : « L’an dernier, la participation israélienne au CES a fait grand bruit. Et pour cause, Mobileye, la start-up de Jérusalem spécialisée dans les solutions anti-collusion et cotée au Nasdaq, a profité de cette grand-messe pour nouer un partenariat stratégique avec le constructeur Volkswagen. Une annonce symbolique de l’évolution de la tech israélienne et de sa visibilité accrue au salon de Las Vegas. Avec une délégation officielle composée de 15 start-up, et une cinquantaine d’entreprises venues de manière indépendante, la silicon valley israélienne affiche en effet la seconde plus importante concentration de jeunes pousses étrangères – après la France« .
CES 2018. Selon sciencesetavenir.fr : « Que réserve l’édition 2018 du grand salon américain ? Peut-être peu de réelles surprises. L’âge de raison pour l’innovation grand public ? Ce que montre la conférence de l’équipe organisatrice du CES, c’est que l’écosystème high tech est de plus en plus structuré. D’un côté les ingrédients technologiques, comme les télécoms (et notamment la future 5G), l’intelligence (IA) et la robotique, de l’autre les débouchés commerciaux comme la réalité virtuelle ou les smart cities…  le tout s’accompagnant de profondes mutations dans le comportement des usagers : « Digital detox, sécurité des données en ligne, mais aussi l’avenir du travail », détaillait Steve Koenig, analyste de marché chez la Consumer Technology Association (CTA) américaine, qui organise le CES chaque année.

L’IA, un accélérateur pour la Consumer Technology

En la matière, l’IA fait office de locomotive technologique, en donnant leurs moyens à la robotique et aux véhicules autonomes (à travers le déploiement du deep learning pour la vision artificielle), mais aussi aux algorithmes de reconnaissance faciale et surtout vocale. « Une étape incontournable pour la robotique, si l’on veut transformer les conversations que l’on peut tenir avec des dispositifs de reconnaissance vocale comme Alexa en de véritables relations », souligne Steve Koenig. Mais pour en arriver là, il va falloir que les machines apprennent à décrypter le contexte des échanges !
APPRENTISSAGE. C’est là le mot-clé du deep learning : comment apprendre aux machines à répondre à tous nos besoins, même ceux qui n’ont pas été exprimés ? « Il est important de prendre en compte les biais d’apprentissage : lorsqu’une machine énonce une recommandation, il faut aussi qu’elle puisse vous expliquer pourquoi. » Un impératif d’ailleurs pris au mot par les chercheurs en IA travaillant sur le véhicule autonome ».

Partager :