Tel-Aviv (Yaïr Cohen). La réalité augmentée va dans les prochaines années être une source considérable d’investissements. Une étude réalisée par PwC publiée en juillet 2017 « AR : bridging the digital and physical », révèle qu’un quart des dirigeants de société interrogés sont prêt à investir dans la réalité augmentée dans les trois prochaines années.
En effet, en matière de réalité augmentée, les possibilités sont quasiment illimitées. Les principaux bénéfices qui intéressent les entreprises sont : l’accès en temps réel à l’information utile pour les employés peu importe leur localisation, une meilleure flexibilité et une efficacité améliorée.
Dans ce domaine, Israël n’est pas en reste. L’armée israélienne a investi des centaines de milliers de dollars dans ces technologies pour former les soldats dans des conditions particulières.
Durant leurs entrainements, les soldats pourront chausser un casque de réalité virtuelle pour simuler des combats dans des tunnels similaires à ceux qui sont creusés le long de la frontière avec la bande de Gaza ou dans des quartiers de Gaza recréés informatiquement. Ces exercices, difficiles à reproduire en temps normal, et plus encore à superviser, trouvent avec la réalité virtuelle, une facilité de mise en œuvre et une absence de risques peu commune.
En Israël de nombreuses start up se sont lancées dans ce champ d’avenir. Une parmi elle, InfinityAR créée en 2006 semble être à un stade avancé de développement, au point d’avoir attiré l’attention du géant chinois de la distribution Ali Baba, qui y a investi 18 millions de dollars. La technologie n’est pas encore parfaitement au point, et les dirigeants de la start up n’attendent pas de retours sur investissements et de véritable démocratisation de ces technologies avant 2023.
Pour son président et co-fondateur Motti Kushnir, le plus grand enjeu des années à venir en matière de réalité augmentée sera la reconnaissance de l’environnement. Si les systèmes d’analyses permettant cette technologie ne sont pas assez puissants pour reconnaître les éléments de nos environnements, la réalité virtuelle ne pourra en aucune manière leur apporter d’améliorations.

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