PORTRAIT. Arthur Robin est chercheur à l’Ecole des sciences de l’environnement de l’Université de Tel-Aviv, dans le laboratoire de bioénergie environnementale du Dr. Alex Goldberg. Il étudie les algues marines, ou plus précisément l’extraction des protéines alimentaires pour l’alimentation humaine et animale à partir des algues.
Un sujet de recherche novateur
« Les algues sont des matières premières plus durables que le soja », explique-t-il. « Elles ont une productivité bien supérieure à celle des plantes terrestres, notamment en raison de leur cycle reproductif plus court. Le fait qu’elles soient cultivées en mer évite de plus la compétition pour l’usage de sols et les tensions avec les autres marchés des matières premières alimentaires ».
Originaire de Lyon, Arthur a fait son Master à l’Ecole supérieure d’agronomie et des industries alimentaires de Nancy. Il travaille depuis un an et demi dans le laboratoire du Dr. Goldberg, où il restera encore pendant plus de deux ans jusqu’à l’obtention de son doctorat.
« Je voulais travailler sur les algues car c’est l’une des principales ressources naturelles exploitables et je cherchais un sujet novateur », dit-il. « Ici nous travaillons sur une technologie qui n’a jamais été appliquée ailleurs dans ce domaine ». Les chercheurs du laboratoire du Dr. Goldberg étudient l’utilisation des outils de bio-ingénierie au service des sciences de l’environnement pour développer des alternatives simples et à faible coût aux ressources fossiles. Dans ce but, il se consacre à la production et à l’étude des algues et à leur transformation en aliments, produits chimiques et biocarburants.
« Trouver une alternative aux produits pétroliers est un projet d’avant-garde au profit de la planète et il est satisfaisant de pouvoir apporter sa pierre à l’édifice », affirme Athur. « De plus, je voulais quitter la France pour vivre une expérience totalement différente, c’est pourquoi j’ai choisi de faire ma thèse à l’étranger. En Israël, je me retrouve dans un milieu multiculturel très différent de la France, malgré une assez grande communauté francophone. Et puis Tel-Aviv est une ville très dynamique, très jeune, avec un cadre fantastique ».
Israël et l’Université de Tel-Aviv: « Un excellent choix pour la recherche »
Arthur est logé dans la nouvelle résidence universitaire jouxtant l’UTA, le Campus Brochim, où il vit en colocation avec un post-doctorant indien. En plus de son travail au laboratoire, il s’immerge dans la culture israélienne et apprend l’hébreu : « j’ai toujours quelque chose à faire. C’est très intensif mais enrichissant et motivant. « La recherche est un univers fabuleux et ouvert, et le monde des chercheurs est  une grande famille à l’échelle mondiale ».
Et pour la suite ? Arthur hésite parmi les possibilités qui s’offrent à lui : post-doctorat, centre de recherche ou industrie privée, mais également…lancement de sa propre startup : « Je n’aurai jamais pensé à ça avant de venir en Israël. Ici on prend contact avec les entrepreneurs et on apprend comment on peut transformer une idée en une entreprise innovante. Cela devient possible, et moins effrayant ». En résumé, Arthur se déclare « très content aussi bien au niveau personnel que professionnel. Israël et l’Université de Tel-Aviv ont  été pour moi un excellent choix ».
Sources : https://www.coolamnews.com et l’excellent site de l’Université de Tel-Aviv (http://www.ami-universite-telaviv.com/)

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