Tel Aviv ( Youval Klein). C’est fait… et c’est bien dommage pour les relations entre la France et Israël. En raison d’une chute d’activités dans l’hexagone, IAI qui a été très actif en France durant au moins un quart de siècle, a fermé ses portes en France. Les dirigeants de la société se concentrent à présent sur le marché Allemand.
UN PEU D’HISTOIRE…
En 1967, à la suite de la guerre des Six jours, la France (qui était à l’époque le premier fournisseur d’avions pour Israël) mit un embargo sur les armes à destination de ce pays. Le gouvernement israélien demanda à IAI le développement d’un chasseur local destiné à remplacer les Mirage III. Ce fut le début des programmes Nesher et Kfir.
En 1968, la compagnie employait 4 000 salariés, pour atteindre 14 000 en 1970. Cette même année, IAI acquit la licence de production du Aero Commander 1121 Jet Commander, qui après amélioration devient le 1123 Westwind.
En 1980, IAI lança le développement du Lavi, grâce à un financement américain. Deux prototypes furent construits avant l’arrêt du programme, dû à la pression du gouvernement américain. IAI créa également une division Marine qui construit des vedettes de patrouilles Dvora et Super Dvora.
Le groupe actuel produit également des drones et des systèmes spatiaux : satellite d’observation Ofek, satellite de communications AMOS et le lanceur Shavit. Les systèmes actuellement mis en œuvre par l’armée de l’air sont, par exemple, les F-16, F-15 et F-4, le Yasour 2000 et les hélicoptères CH-53, les patrouilleurs Dvora, les missiles mer-mer Gabriel et l’avion d’alerte avancée Phalcon. IAI développe actuellement un missile anti-missile Arrow contre les missiles à courte et moyenne portée. IAI est actuellement le plus gros employeur d’Israël (environ 40 000 personnes).