Ilan Karlov ( Ramat Gan). Le dîner en blanc existe bien à Tel Aviv (plus de 600 personnes l’an dernier). Il se fête fin juin (surbooké cette année en raison d’un afflux très important de convives). Il est surnommé le « White Picnic ». Le Dîner En Blanc (Tel Aviv) est organisé avec la participation de la Mairie de Tel Aviv-Yafo, Carmel Winery, Evian, Badoit, l’école d’hôtellerie et de tourisme, Vatel, l’Institut français d’Israël, i24news, MyLittleTelAviv et le Café Louise. 
C’est un rassemblement pacifique de type flash mob qui prend place chaque année dans plusieurs villes du monde. Il se déroule au mois de juin à Paris, lieu historique de sa fondation, mais, aussi, au fil des années, dans des villes telles que Barcelone, Londres, Berlin, Munich, Hambourg, Abidjan, Kigali, Montréal, Québec, New York, Washington, Boston, Chicago, Miami, Las Vegas, Saint-Domingue, Mexico, São Paulo, Canberra, Melbourne, Singapour, Shanghai, Tokyo
Le premier dîner en blanc eut lieu en 1988 à l’initiative de François Pasquier, qui, de retour à Paris après un long séjour en Polynésie, invita plusieurs de ses amis à un pique-nique au bois de Boulogne en leur recommandant de s’habiller en blanc afin de pouvoir se reconnaître entre eux. Depuis cette date, l’événement se reproduit une fois par an, toujours dans un lieu à la fois public et prestigieux.
Les convives sont recrutés par cooptation. Ils sont prévenus au dernier moment, le plus souvent par téléphone ou par courriel, de l’endroit précis où ils se réuniront. Ils doivent être entièrement vêtus de blanc et apporter leur propre repas, leurs couverts, de la vaisselle précieuse, des chandeliers, ainsi qu’un siège (blanc, de préférence). Des tables sont dressées, garnies de nappes blanches. Après le dîner, l’emplacement est remis en état par les participants.
Le dîner, qui se veut représentatif de l’art de vivre à la française, est volontiers perçu comme huppé ou chic par les médias. Il s’est tenu de 1988 à 1990 dans les jardins de Bagatelle mais, depuis 1991, en raison de l’augmentation du nombre de participants, il a pour décor l’un des lieux symboliques de la capitale : le pont des Arts (1991), le Champ-de-Mars (1993), la cour et la Pyramide du musée du Louvre (1994 et 2010), Les Invalides (2006), la place de l’Étoile (2007), l’avenue des Champs-Élysées (2008), la place de la Concorde (2009), le parvis de Notre-Dame de Paris et la Cour carrée du Louvre simultanément (2011), les terrasses du palais de Chaillot, la place des Vosges (2012), le pont de la Concorde et cinq autres ponts parisiens en 2014, le jardin du Palais-Royal en 2004 et 2015, la place Vendôme en 2016, le parvis de l’Hôtel de ville en 2017. À Paris, il rassemble chaque année entre 10 000 et 15 000 personnes. Il se déroule sans aucune autorisation, selon le principe du flash mob, mais bénéficie d’une exceptionnelle tolérance en raison de son mode d’organisation et de la discipline de ses participants5.
 
Le « dîner en blanc » est désormais une marque déposée à travers l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle dans la plupart des pays (Union européenne, Amérique du Nord, Brésil, Australie, Mexique, Chine et Russie) et la branche internationale, dont le siège est basé à Montréal, a été créée en 2011 par Aymeric Pasquier et Sandy Safi.

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