Yandex est le principal moteur de recherche en Russie, loin devant Google et il s’emploie à diversifier ses revenus dans le taxi en ligne, le e-commerce ou la livraison et son service de livraison express de produits d’épicerie, après avoir été récemment été lancé en Israël et en France, se prépare à s’étendre au Royaume-Uni avant la fin de l’année.
En Russie, Yandex vient de conclure un accord d’un milliard de dollars pour racheter les parts de Uber, ce qui a fait bondir ses actions de plus de 3 % au début de la séance à New York, où la société est cotée au Nasdaq, pour atteindre un nouveau sommet historique de 76 dollars chacune.
L’accord marque le début d’une nouvelle ère dans le partenariat entre Yandex et Uber, qui a vu le duo consolider sa position de premier service de covoiturage en Russie et lancer une série d’initiatives dans des domaines tels que les véhicules à conduite autonome, la livraison express de nourriture et le covoiturage.
Selon les termes de l’accord, Yandex deviendra propriétaire à part entière de ses activités de livraison de nourriture – la livraison express de produits alimentaires Yandex Lavka et le service de restauration rapide Yandex Eats – ainsi que du groupe de conduite autonome de la société, qui développe des véhicules autonomes.
Yandex a également augmenté sa participation dans la coentreprise axée sur la mobilité – appelée MLU, qui comprend la lucrative activité de Yandex Taxi, la première société de services de covoiturage de Russie, et la flotte d’autopartage Yandex Drive – pour la porter à 71 %.
Les deux sociétés ont convenu d’une option d’achat qui permettrait à Yandex d’acheter les 29 % restants de la part d’Uber dans MLU pour 1,8 milliard de dollars à tout moment au cours des deux prochaines années, a déclaré Yandex dans un communiqué. Cet accord implique une valeur de plus de 6 milliards de dollars pour l’activité de transport par taxi des deux entreprises.
Tigran Khudaverdyan, directeur général adjoint de Yandex, a déclaré que l’opération créait « un nouveau potentiel de croissance substantiel pour nos activités ».
Dans le cadre d’une refonte de la gouvernance d’entreprise en 2019, une « fondation d’intérêt public » contrôlée par le Kremlin dispose d’un droit de contrôle et de veto sur la société.
Source : The Moscow Times & Israël Valley