Le Premier ministre israélien Naftali Bennett, en réponse à la décision de boycott de Ben & Jerry’s et à l’annonce d’Unilever :
» Il existe de nombreuses marques de crème glacée, mais il n’existe qu’un seul État juif. Ben & Jerry’s a décidé de se présenter comme la « crème glacée anti-israélienne. »
« Cette décision est moralement répréhensible et je pense qu’il est clair que c’est une grave faute commerciale. »
« Le boycott contre Israël – une démocratie entourée d’îlots de terrorisme – est une capitulation morale. Le boycott ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais. Nous le combattrons de toutes nos forces. »
Lundi soir, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Gilad Erdan a envoyé des lettres aux gouverneurs de 35 États qui ont adopté des lois contre le boycott d’Israël, leur demandant d’imposer des sanctions à Ben & Jerry’s, conformément à leur propre législation.
Selon un communiqué du bureau du Premier ministre, Naftali Bennett a affirmé que : « Du point de vue de l’Etat d’#Israël, cette action aura de graves conséquences notamment sur le plan juridique », précisant qu’il s’était entretenu avec Alan Jope (1), le patron d’Unilever. (Ambassade d’Israël/Paris).
(1) Alan Jope, âgé de 54 ans, a fait toute sa carrière chez le géant anglo-néerlandais. Il dirige le n°3 mondial de la grande consommation, réalisant quelques 54 milliards de chiffre d’affaires. Alan Jope évolue depuis 1985 au sein du groupe où il a effectué diverses fonctions à responsabilité à travers le monde.