Israël observe ce dimanche une journée de deuil national après la bousculade au mont Meron (nord) qui a causé la mort de 45 personnes, dont plus d’une douzaine d’enfants et d’adolescents, la catastrophe civile la plus meurtrière du pays.
Les drapeaux seront mis en berne et des cérémonies sont attendues à la Knesset (Parlement israélien) et dans les bases militaires.
Les appels à la formation d’une commission d’enquête sur la bousculade meurtrière qui s’est produite au mont Meron (nord) se multiplient, mais nommer un tel comité pourrait dépendre de l’identité du Premier ministre, le chef du gouvernement ayant la possibilité de précipiter ou bloquer une telle initiative.
Le PM n’a plus que trois jours pour présenter une coalition, en cas d’échec le président pourrait confier la mission à un autre député.
Un nouveau gouvernement dirigé par des parlementaires actuellement dans l’opposition pourrait être plus enclin à faire pression pour une commission d’État.
Le Département des enquêtes policières (PID) du ministère de la Justice s’est pour l’heure saisi de l’affaire, tandis que la police elle-même pourrait être soupçonnée d’inconduite.
Le chef de la police Kobi Shabtai et le commandant du district nord Shimon Lavi étaient sur les lieux tout au long de la nuit de jeudi, supervisant les opérations d’évacuation des blessés ainsi que des dizaines de milliers de personnes qui ont participé à ce pèlerinage à l’occasion de la fête de Lag Baomer.
Le PID prévoit de convoquer MM. Shabtai et Lavi, ainsi que des représentants des ministères de la Sécurité publique, de l’Intérieur et des Affaires religieuses.
Samedi soir, le ministre israélien de la Sécurité publique Amir Ohana a publié un message sur sa page Facebook endossant la responsabilité, mais pas la culpabilité.
« Je suis responsable, mais responsabilité ne signifie pas culpabilité. Les célébrations ont eu lieu comme chaque année depuis des centaines d’années et au moment du drame, il y avait même moins de gens que d’habitude. Ce désastre a eu lieu cette année, mais il aurait pu se produire n’importe quand », a-t-il conclu.
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