SPECIAL ELECTIONS. En pyjama d’hôpital et avec des tubes à oxygène dans le nez, David Nidan, 80 ans, s’est traîné jusqu’aux urnes mardi matin.
Eytan, le responsable du bureau de vote, a gentiment aidé le patient à garder son équilibre. Il portait une combinaison de protection contre le virus SRAS-CoV-2 qui a cloué Nidan à l’hôpital au cours des deux dernières semaines.
Dans une élection façonnée par la crise du COVID-19, des points de discussion de la campagne aux règles de distanciation sociale dans chaque bureau de vote, il s’agissait de la manifestation la plus littérale de la politique en temps de pandémie : un bureau de vote dans une zone infectée par le virus.
Un bureau de vote israélien ordinaire peut accueillir 650 personnes. Celui où Nidan a voté, à l’hôpital Hillel Yaffe à Hadera, est ouvert depuis des heures pour accueillir seulement 11 électeurs potentiels.
Pour la plupart des patients qui votent dans ces bureaux – environ 700 au total – le chemin à parcourir dans le couloir est le plus éloigné de leur lit depuis leur hospitalisation.
Certains agents électoraux se sont même déplacés pour le bien de ceux qui ne peuvent pas se déplacer, et ont apporté les urnes au chevet des malades.
Alors que les patients votaient dans les bureaux de vote COVID des hôpitaux, les patients atteints du virus à domicile se sont rendus dans 409 bureaux de vote spéciaux, tandis que les personnes en quarantaine ont profité des 342 bureaux qui leur étaient spécialement consacrés.
Source : Times of Israel.