A. L’incubateur spécialisé en technologies alimentaires du Kitchen Hub, a été établi par le Groupe Strauss qui, a investi dans 18 entreprises. Flying SpArk a été fondée en 2015. La start-up Flying SpArk fabrique des protéines alternatives à partir d’un traitement de larves de mouches. Elle prévoit de lever 5 millions d’euros lors de son introduction en bourse à Tel Aviv, ce qui serait une première mondiale pour un fabricant de protéines à base d’insectes apparaissant sur le marché public.
Cette levée de fonds pourrait évaluer la firme à une somme de 30 millions d’euros. L’objectif poursuivi par cette offre publique initiale est de collecter des fonds de manière à pouvoir ouvrir une usine de production en Thaïlande.
Flying SpArk cultive les larves et les transforme en poudre protéinique contenant des minéraux, du calcium et du magnésium. La poudre est alors utilisée pour créer des alternatives à la viande, à la volaille et au poisson, en copiant la texture et la saveur du produit original. Les larves sont casher.
En 2019, le Thai Union Group, l’un des plus importants fabricants de thon en conserve, avait accepté d’investir un total de trois millions d’euros. L’un des produits-phare de la compagnie est le NOTtuna, qui ressemble singulièrement aux boîtes de conserve de thon et qui en possède en tout cas le goût et l’odeur. Il s’agit en fait de larves transformées de mouches des fruits – un produit riche en protéines et en minéraux.
B. La place de la France en Israël :
Le Trésor : « La France est un important investisseur mondial et se classe au 13e rang mondial des investissements à l’étranger. En ce qui concerne l’investissement en Israël, la France a à peine effleuré la surface. Les investissements de la France en Israël ne représentent que quelques centaines de millions d’euros. Et ce, en dépit de la position d’Israël en tant que pays innovateur de premier plan.
L’analyse des investissements croisés entre France et Israël montre un fort déséquilibre, qui se retrouve dans l’écart entre la présence des entreprises françaises en Israël et celle des acteurs israéliens en France. La France demeure de fait peu attractive aux yeux des investisseurs israéliens. On recensait un peu plus de 110 filiales d’entreprises françaises en Israël. Elle emploient moins de 10 000 personnes et y génèrent un chiffre d’affaires proche du Md €.
Initialement présentes à travers des grands groupes (Véolia, Alcatel-Lucent, Danone, L’Oréal, Schneider Electric), les entreprises françaises ont développé de nouvelles activités:
- dans l’énergie : EDF Energies Nouvelles;
- dans les transports : Alstom, Thales, Egis, Systra.
Essilor dispose d’une joint venture avec le kibbutz Shamir pour le développement et la fabrication de lentilles optiques. La présence française s’est également développée à travers certaines franchises et dans la distribution de marques (Célio, L’Occitane, Le Palais des Thés ou De Dietrich, par exemple). Decathlon, implanté depuis août 2017, a ouvert trois magasins et, compte tenu du succès rencontré, projette d’en développer trois nouveaux d’ici 2021.
Les entreprises françaises sont également attirées par l’écosystème d’innovation israélien. Les projets concrets se multiplient, sous différentes formes : rachats de startups israéliennes (ex. : Coloright par L’Oréal, Viaccess-Orca par Orange, CMT par Thales, Blink par Havas), investissement direct ou via des fonds de capital-risque israéliens (ex. Orange, Renault, Engie, Valéo, Airbus), ouverture d’un accélérateur ou laboratoire d’open innovation (STMicroelectronics, Renault) ou partenariat avec des structures locales (ex. : Thales, Airbus, Orange, SNCF, AXA, Alstom pour les principaux), sachant que la majorité des grands groupes français ont désormais a minima une démarche de prospection technologique en Israël.
De manière générale, l’image de la France auprès des acteurs économiques israéliens tend à s’améliorer, permettant d’appeler leur attention sur les réformes économiques des dernières années et de remettre en cause de manière étayée l’image rémanente d’un pays très règlementé et peu ouvert aux affaires.
Israël est le 48ème client de la France et son 50ème fournisseur. Les importations israéliennes depuis la France se concentrent essentiellement sur : Les machines-outils, les produits chimique et industriel, le transport, produits plastique et caoutchouc, alimentation, boisson et tabac, produits d’optique et médicaux, métaux, produits textiles, les produits agricoles. Les échanges entre la France et Israël tournent autour de 2,44 milliards d’euros. La France est au dixième rang des clients d’Israël.