Au lendemain des explosions qui ont détruit une partie de la capitale libanaise, la ministre israélienne de la Protection de l’Environnement a exprimé ses craintes quant au stockage «sans mesures de précaution» de matières dangereuses à Haïfa, une importante ville portuaire.
La ministre israélienne de la Protection de l’Environnement, Gila Gamliel, a averti ce mercredi 5 août de la présence d’une quantité importante de matières dangereuses stockées dans le port d’Haïfa, important centre industriel du nord du pays.
«Nous devons impérativement évacuer les matières dangereuses stockées au port de Haïfa».
Elle a entre autres annoncé une évacuation de ces produits «d’ici cinq ans, suivie d’une nouvelle période de cinq ans lors de laquelle un nettoyage de la zone sera effectué».
Toujours selon le média, Israël craint que, sans mesures supplémentaires, ces produits chimiques puissent engendrer une catastrophe similaire à celle de Beyrouth.
«L’incident au Liban illustre le danger d’une concentration de matières dangereuses près d’une population dense et souligne le besoin urgent de fermer les industries inflammables et explosives», a indiqué le Centre de recherche israélien pour l’environnement.
D’après ledit centre, la baie d’Haïfa compte à elle seule «1.500 zones à risque et 800 types de produits chimiques dangereux».
Il y a trois ans, le ministère de la Protection de l’Environnement avait déjà suspendu l’autorisation d’un réservoir à Haïfa, estimant que les 12.000 tonnes d’ammoniaque qu’il peut contenir représentaient un «risque inacceptable» pour la population vivant à proximité.
«Nous devons impérativement évacuer les matières dangereuses stockées au port de Haïfa».
Elle a entre autres annoncé une évacuation de ces produits «d’ici cinq ans, suivie d’une nouvelle période de cinq ans lors de laquelle un nettoyage de la zone sera effectué».
Toujours selon le média, Israël craint que, sans mesures supplémentaires, ces produits chimiques puissent engendrer une catastrophe similaire à celle de Beyrouth.
«L’incident au Liban illustre le danger d’une concentration de matières dangereuses près d’une population dense et souligne le besoin urgent de fermer les industries inflammables et explosives», a indiqué le Centre de recherche israélien pour l’environnement.
D’après ledit centre, la baie d’Haïfa compte à elle seule «1.500 zones à risque et 800 types de produits chimiques dangereux».
Il y a trois ans, le ministère de la Protection de l’Environnement avait déjà suspendu l’autorisation d’un réservoir à Haïfa, estimant que les 12.000 tonnes d’ammoniaque qu’il peut contenir représentaient un «risque inacceptable» pour la population vivant à proximité.
Source Sputnik News