En Israël , de nombreux reportages ont eu lieu sur les exploits américains de la fusée SpaceX. Les liaisons entre américains et israéliens dans le secteur spatial sont réels et nombreux. L’industrie israélienne va certainement récolter des contrats si le programme spatial américain se déroule bien. Le programme spatial israélien regroupe l’ensemble des activités spatiales civiles ou militaires d’Israël. Il est le résultat de travaux de recherche et de développement de haut niveau dans le domaine militaire et industriel dans les années 1980 qui ont permis avec un budget modeste de devenir en 1988 la huitième nation à placer en orbite un satellite à l’aide d’un lanceur national.
Israël dispose de son propre lanceur de satellites baptisé Shavit (comète en hébreu) développé à partir du missile balistique Jéricho II. Shavit a placé en orbite le premier satellite artificiel israëlien le . Cette fusée comporte trois étages utilisant tous une propulsion à propergol solide. Plusieurs versions de puissance croissante ont été développées : la dernière version Shavit 2 il est capable de placer environ 350 kg sur une orbite polaire. Le premier lancement, qui a eu lieu en 1988, a permis de placer en orbite Ofeq 1, le premier satellite artificiel israélien. Le Shavit est utilisé pour lancer les satellites de reconnaissance israéliens : début 2019 le lanceur totalisait 10 lancements dont 3 échecs. Le Shavit est tiré depuis la base aérienne de Palmachim située sur la côte israélienne. Pour ne pas survoler le territoire des pays voisins, le lanceur est tiré vers l’ouest et place ses satellites sur une orbite rétrograde
SPACEX. Selon i24 News : « Les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley se sont envolés samedi du centre spatial Kennedy en Floride à bord d’une fusée SpaceX, première société privée à se voir confier par la Nasa la responsabilité d’acheminer ses précieux astronautes.
Profitant d’une éclaircie, une fusée de la société fondée par Elon Musk a décollé à 15H22 (19H22 GMT) et placé en orbite sans encombre la capsule Crew Dragon une dizaine de minutes plus tard, pour son premier vol habité, et le premier lancé par les Etats-Unis depuis 2011.
Après avoir accompli sa tâche d’arracher les deux hommes à la gravité terrestre, le premier étage de la fusée de 70 mètres s’est séparé comme prévu et est revenu se poser, à la verticale, sur une barge au large de la Floride.
Puis le second étage de Falcon 9 a placé Dragon sur la bonne orbite, en direction de la Station spatiale internationale, qui vole à plus de 400 km au-dessus des océans, à plus de 27.000 km/h.
Ce faisant, une caméra a retransmis l’intérieur de la capsule en direct, montrant les deux hommes attachés dans leurs sièges pendant leur ascension supersonique.
« C’est incroyable, » a déclaré le président Donald Trump, qui a assisté en personne au lancement et prononcera un discours au centre Kennedy à 17H00 (21H00 GMT).
« De vrais génies, personne ne fait cela comme nous », a-t-il estimé, affirmant que les prouesses des Etats-Unis dans l’espace seraient « l’une des choses les plus importantes que nous ayons jamais faites. »
Source : i24 News