Toutes les semaines, le mercredi à 14h30 en direct une émission sur Radio J (94.8FM). Lorsque la crise du coronavirus sera terminée en Israël les émissions reprendront à partir du Studio Qualita à Tel-Aviv. Cette semaine dans notre émission : l’après coronavirus, la Chine et Israël, la coopération France-Israël.
A. ECONOMIE D’ISRAËL. Reprise difficile avec le coronavirus? Notre avis :la reprise sera difficile … mais très rapide. Israël va retrouver sa croissance dans les trois prochains mois.
A1. Les magasins ont déjà repris leurs activités. Les Zimmers, chambres d’hôtes, sont déjà ouverts. Après environ un mois et demi où presque tous les hôtels du pays ont été fermés, les hôtels et complexes touristiques se préparent déjà à rouvrir.
« La priorité sera donnée, on s’en doute, au tourisme local, dans la mesure où il sera possible de passer du temps hors de chez soi et de voyager à travers le pays. », explique Assaf Mizrahi, cadre supérieur de l’industrie. Alors que près de 90% des hôtels du pays sont fermés depuis près d’un mois et demi, un nouvel optimisme est dans l’air. Nous nous attendons à ce que l’interdiction soit enfin levée, le public attend l’opportunité de prendre des vacances en dehors de chez lui, à sortir de la maison, nous avons donc fixé une date provisoire pour la réouverture au 28 Mai. Nous nous attendons à ce que les hôtels de luxe soient les premières destinations des touristes israéliens.
A2. Selon le Trésor Français : « La croissance du PIB d’Israël a toujours été comprise entre 3 et 4% et son rythme est sur une tendance haussière. Israël, suite à la découverte depuis les années 2000 d’importantes réserves offshore de gaz naturel, est effectivement sur le point de devenir un des acteurs les plus importants de la production régionale de gaz. Le champ de Léviathan devrait entrer en production début 2020 et les champs de Karish et de Tanin sont en développement.
L’exploration de ces champs offshore de gaz et les possibilités d’exportations qui en découlent (à ce stade encore limitées) contribueront ainsi à soutenir la croissance, à améliorer la situation des comptes publics qui s’est détériorée ces derniers temps et à donner un caractère quasiment structurel à l’excédent extérieur dégagé depuis quinze ans.
L’économie est par ailleurs tirée par le secteur de la « high-tech » qui représente 8% des emplois, 13% du PIB et 45% des exportations de biens et services. Israël, qui compte près de 7 000 start-ups actives, 200 fonds de capitaux risques et 350 centres R&D de multinationales, consacre 4,3% de son PIB à la R&D civile, soit le pourcentage le plus élevé au monde. Ce succès incontestable est fondé sur une politique publique constante envers la technologie depuis près de 50 ans et sur un écosystème dans lequel les interactions entre les entreprises, les investisseurs, les universités, l’armée et les autorités sont presque « naturelles ». Dans une économie en situation de plein-emploi, le taux de chômage ayant été progressivement ramené de 10,5% en 2000 à moins de 4% en 2019, les difficultés de recrutement constituent le principal obstacle au développement du secteur ».