Les avocats du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou vont recevoir jeudi les pièces du dossier qui l’accablent dans les affaires de corruption pour lesquelles il est visé, afin de préparer sa défense pour les audiences de pré-accusation prévues dans les trois prochains mois.
Netanyahou est un soupçonné dans trois affaires, appelées dossier « 1000 », « 2000 » et « 4000 », pour lesquelles la police a recommandé son inculpation.
Le procureur général israélien Avichaï Mandelblit avait informé le 28 février, en pleine campagne électorale, Netanyahou de son intention de l’inculper et de le faire juger pour corruption, fraude et abus de confiance.
Il avait précisé que sa décision n’était pas « finale » et qu’il offrait au Premier ministre la possibilité de s’expliquer devant lui avant de prendre la décision définitive de le renvoyer devant un tribunal, selon le ministère de la Justice.
La date limite a été fixée au 10 juillet, mais selon la chaîne Channel 13, l’audition pourrait finalement se tenir début septembre.
Le procureur a indiqué également que les dossiers de l’enquête seraient à la disposition des avocats le lendemain des élections législatives du 9 avril, excluant la possibilité d’une audition avant le scrutin.
Invoquant des craintes de divulgation à la presse de preuves contre Netanyahou au milieu de la campagne électorale, les avocats du Premier ministre avaient demandé à Mandelblit de geler le processus et de ne pas leur divulguer les preuves, même au prix de retarder leurs préparatifs pour les audiences préalables à la mise en accusation.
Les élections terminées, les avocats de Netanyahou ont été convoqués jeudi par le bureau de Mandelblit au ministère de la Justice pour recevoir les dossiers des procureurs afin de préparer la défense de leur client.
Le Premier ministre a nié à maintes reprises tout acte répréhensible et a affirmé que les enquêtes faisaient partie des efforts déployés par les médias et la gauche israélienne pour le destituer du pouvoir, avec le soutien d’une équipe d’enquêteurs malhonnêtes, supervisée par un procureur général « faible ».
Dans le dossier 1000, impliquant des accusations selon lesquelles Netanyahou aurait reçu des cadeaux et des avantages de bienfaiteurs, dont le producteur hollywoodien Arnon Milchan, né en Israël, en échange de faveurs, Mandelblit a annoncé son intention de poursuivre le Premier ministre pour fraude et abus de confiance.
Dans le dossier 2000, Netanyahou avait convenu avec Arnedi Mozes, propriétaire du journal Yedioth Ahronoth, d’affaiblir un quotidien concurrent en échange d’une couverture plus favorable de la part du Yedioth.
Mandelblit cherchera également à inculper le Premier ministre pour fraude et d’abus de confiance, tandis que Mozes sera accusé de corruption.
Enfin, dans le « dossier 4000 », considéré comme le plus grave pour le Premier ministre, celui-ci est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’informations Walla, en contrepartie de facilités réglementaires gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq.
Les spéculations ont laissé entendre que Netanyahu pourrait utiliser sa nouvelle force politique après l’élection de mardi pour promulguer une loi qui le protégerait des poursuites tant qu’il sera Premier ministre.
S’il est inculpé, il s’agirait d’une première pour un Premier ministre israélien en exercice.
Mais Netanyahou ne sera pas obligé de démissionner tant qu’il ne sera pas déclaré coupable.
Netanyahou est un soupçonné dans trois affaires, appelées dossier « 1000 », « 2000 » et « 4000 », pour lesquelles la police a recommandé son inculpation.
Le procureur général israélien Avichaï Mandelblit avait informé le 28 février, en pleine campagne électorale, Netanyahou de son intention de l’inculper et de le faire juger pour corruption, fraude et abus de confiance.
Il avait précisé que sa décision n’était pas « finale » et qu’il offrait au Premier ministre la possibilité de s’expliquer devant lui avant de prendre la décision définitive de le renvoyer devant un tribunal, selon le ministère de la Justice.
La date limite a été fixée au 10 juillet, mais selon la chaîne Channel 13, l’audition pourrait finalement se tenir début septembre.
Le procureur a indiqué également que les dossiers de l’enquête seraient à la disposition des avocats le lendemain des élections législatives du 9 avril, excluant la possibilité d’une audition avant le scrutin.
Invoquant des craintes de divulgation à la presse de preuves contre Netanyahou au milieu de la campagne électorale, les avocats du Premier ministre avaient demandé à Mandelblit de geler le processus et de ne pas leur divulguer les preuves, même au prix de retarder leurs préparatifs pour les audiences préalables à la mise en accusation.
Les élections terminées, les avocats de Netanyahou ont été convoqués jeudi par le bureau de Mandelblit au ministère de la Justice pour recevoir les dossiers des procureurs afin de préparer la défense de leur client.
Le Premier ministre a nié à maintes reprises tout acte répréhensible et a affirmé que les enquêtes faisaient partie des efforts déployés par les médias et la gauche israélienne pour le destituer du pouvoir, avec le soutien d’une équipe d’enquêteurs malhonnêtes, supervisée par un procureur général « faible ».
Dans le dossier 1000, impliquant des accusations selon lesquelles Netanyahou aurait reçu des cadeaux et des avantages de bienfaiteurs, dont le producteur hollywoodien Arnon Milchan, né en Israël, en échange de faveurs, Mandelblit a annoncé son intention de poursuivre le Premier ministre pour fraude et abus de confiance.
Dans le dossier 2000, Netanyahou avait convenu avec Arnedi Mozes, propriétaire du journal Yedioth Ahronoth, d’affaiblir un quotidien concurrent en échange d’une couverture plus favorable de la part du Yedioth.
Mandelblit cherchera également à inculper le Premier ministre pour fraude et d’abus de confiance, tandis que Mozes sera accusé de corruption.
Enfin, dans le « dossier 4000 », considéré comme le plus grave pour le Premier ministre, celui-ci est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’informations Walla, en contrepartie de facilités réglementaires gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq.
Les spéculations ont laissé entendre que Netanyahu pourrait utiliser sa nouvelle force politique après l’élection de mardi pour promulguer une loi qui le protégerait des poursuites tant qu’il sera Premier ministre.
S’il est inculpé, il s’agirait d’une première pour un Premier ministre israélien en exercice.
Mais Netanyahou ne sera pas obligé de démissionner tant qu’il ne sera pas déclaré coupable.
Source I24News