Le représentant Mike Waltz choisi par le président élu Donald Trump pour le poste de conseiller à la sécurité nationale, a lancé jeudi un avertissement sévère à la Cour pénale internationale de La Haye, promettant « une réponse forte » après que la cour a officiellement émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des allégations de graves crimes de guerre.
Waltz, fervent partisan des actions militaires israéliennes à Gaza, a qualifié la CPI de peu crédible, affirmant que « les allégations de la CPI ont été réfutées par le gouvernement américain ». Il a décrit les actions d’Israël comme une défense légitime contre les « terroristes génocidaires » et a critiqué ce qu’il a appelé les « préjugés antisémites » de la CPI et des Nations Unies. Waltz a promis que l’administration Trump s’attaquerait de front à ces préjugés.
Le sénateur Tom Cotton a vivement critiqué la CPI et son procureur en chef, Karim Khan, dans une déclaration enflammée sur les réseaux sociaux. « La CPI est un tribunal kangourou, et Karim Khan est un fanatique dérangé », a écrit Cotton. « Malheur à lui et à quiconque tente d’appliquer ces mandats illégaux. »
Le président Joe Biden a réagi jeudi aux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) en déclarant : « L’émission par la CPI de mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens est scandaleuse. Je tiens à être clair une fois de plus : quoi que puisse laisser entendre la CPI, il n’y a aucune équivalence – aucune – entre Israël et le Hamas. Nous serons toujours aux côtés d’Israël contre les menaces qui pèsent sur sa sécurité. »