Tel Aviv (Eyal Kodesh). Le shekel est-il trop fort ? Encore un producteur de l’Etat hébreu déclaré comme non-compétitif. Le fournisseur israélien de sucre Sugat, très connu des consommateurs israéliens, ferme ses portes après des années d’exploitation à Kiryat Gat.
Sugat doit s’adapter aux nouvelles conditions du marché. selonLes Echos : « Cet automne, le sucre « made in Europe » va débarquer sur le marché mondial. Le système de quotas mis en place à la fin des années 1960 et qui plafonnait la production de l’Union européenne sautera le 1er octobre.
Le marché européen du sucre sera donc libéralisé. Finie la régulation de Bruxelles. Il n’y aura plus de limites à la production. C’est un grand changement pour la région, puisque, pour la première fois depuis plus de dix ans, elle va redevenir exportatrice nette de sucre. En France, jamais les agriculteurs n’avaient planté autant de betteraves. Résultat, la production de sucre pourrait augmenter de 20 % en 2017-2018″.
Selon un site spécialisé : »
Le marché mondial du sucre sort d’un long canal baissier et l’année 2016 devrait être meilleure que les précédentes avec des fondamentaux plus constructifs. Du côté du continent africain, on reste sur une production globalement constante avec une consommation en hausse de 2 à 3% par an.
En août 2015, la baisse des cours engagée depuis 2011 accompagnée d’une certaine volatilité prend fin. Les cours rebondissent passant de 10 à 15 cents la livre. Le marché a finalement réussi à éliminer du sucre passant d’un surplus à un déficit, certes peu important – de l’ordre de 2 à 3 millions de tonnes (Mt) en 2015/16- mais c’est un véritable changement, observe Olivier Crassard de Sucden lors de la 21ème rencontre de l’Association française de la canne à sucre (AFCAS) en décembre dernier ».
En août 2015, la baisse des cours engagée depuis 2011 accompagnée d’une certaine volatilité prend fin. Les cours rebondissent passant de 10 à 15 cents la livre. Le marché a finalement réussi à éliminer du sucre passant d’un surplus à un déficit, certes peu important – de l’ordre de 2 à 3 millions de tonnes (Mt) en 2015/16- mais c’est un véritable changement, observe Olivier Crassard de Sucden lors de la 21ème rencontre de l’Association française de la canne à sucre (AFCAS) en décembre dernier ».