Flotte XXL, nouvelles destinations… Les habits neufs de Royal Air Maroc. En mai 2022, après le tout premier vol direct entre Casablanca et Tel-Aviv le 13 mars, la compagnie marocaine avait signé avec son homologue israélienne, El Al Israel Airlines, un accord de partage de codes.

En mars 2022, un Boeing 787-9 Dreamliner de Royal Air Maroc avait relié, pour la première fois, l’aéroport Mohammed-V de Casablanca à l’aéroport international David-Ben-Gourion de Tel-Aviv.

D’une durée de quatre heures et trente-trois minutes, ce vol avait concrétisé le rapprochement entre les deux États, quinze mois après après les accords d’Abraham qui ont acté, le 10 décembre 2020, la reprise de leurs relations officielles bilatérales.

SELON JEUNE AFRIQUE :

« Comment l’État accompagnera la compagnie aérienne pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 8,5 milliards d’euros ? Son PDG, Hamid Addou, détaille en exclusivité pour Jeune Afrique son programme à l’horizon 2027.

 

 

Après la crise vient le beau temps. Trois ans et demi après le début de la pandémie du Covid-19, qui lui a fait subir deux pertes successives de 3,8 milliards de dirhams puis de 2,7 milliards de dirhams, Royal Air Maroc (RAM) prévoit un retour aux bénéfices en 2023, selon son PDG Hamid Addou.

« Durant la crise, nous ne sommes pas restés les bras croisés à regarder nos avions cloués sur le tarmac », explique-t-il. Il en veut pour preuve le très ambitieux contrat-programme signé en juillet avec le gouvernement d’Aziz Akhannouch, qui promet à l’horizon 2037 de propulser la compagnie nationale au premier rang du secteur aérien en Afrique.

Parmi les promesses phares de ce plan : la multiplication par quatre de la flotte de la RAM – laquelle est composée actuellement de 50 appareils – afin de desservir 143 destinations (contre 99 aujourd’hui) et de transporter 31,6 millions de passagers ».

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