Le rapport sur la pauvreté et les inégalités de l’Institut national d’assurance pour 2021 publié jeudi matin, indique que 1,95 million d’Israéliens vivent en dessous du seuil de pauvreté, dont 854 000 enfants et 212 000 personnes âgées. C’est chez les seniors que la plus forte augmentation de la pauvreté a été enregistrée, passant de 16,4% en 2020 à 17,6% en 2021. Cette hausse est due notamment à la fin des subventions spéciales qui leur a été accordées en 2020 et à leur faible participation au marché du travail.
L’indice de pauvreté est passé de 20,6 % à 21,0 % pour les familles, de 20,5 % à 21,0 % pour les personnes âgées, et de 27,2 % à 28,0 % pour les enfants. Le rapport indique par ailleurs que le taux de pauvreté à Jérusalem est supérieur à la moyenne nationale : il est 36,7 % dans les quartiers nord de la capitale et de 23,6% au sud, alors que la moyenne du pays est de 24,6 %. En revanche, les taux sont inférieurs à la moyenne dans la région de Tel Aviv.
En outre, les résultats préliminaires d’une enquête menée pour la première fois en 2022 révèlent que 29,1 % des répondants estiment qu’ils sont déjà en situation de pauvreté ou à risque de pauvreté. La plupart d’entre eux ont témoigné qu’ils avaient renoncé à des soins médicaux, à des médicaments sur ordonnance ou à un repas chaud.
Alors qu’Israël a surmonté la crise du Covid mieux que les autres pays de l’OCDE grâce à de nombreuses allocations et des subventions, il est revenu au bas de l’échelle, au même niveau que le Costa Rica, la Turquie ou les États-Unis en ce qui concerne les investissements dans le social et le civil.
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