Sur le marché en pleine croissance des supercalculateurs, le groupe informatique français espère gagner du terrain face à HP et Lenovo avec son dernier-né, Leonardo. Doté d’une puissance de calcul de 174 pétaflops, il a été classé quatrième ordinateur le plus puissant au monde.
Il y avait la course au nucléaire, puis la course à l’espace, il y a maintenant la course aux supercalculateurs. Dans cette compétition mondiale dominée par l’américain HPE et le chinois Lenovo, Atos compte bien tenir sa place de leader européen et grappiller du terrain à ses rivaux grâce à des machines de plus en plus performantes.
Le groupe informatique français a récemment livré son dernier-né, Leonardo, au consortium interuniversitaire Cineca à Bologne, en Italie. Avec une puissance de 174 pétaflops, ce monstre de calculs (aussi surnommé « HPC », pour « high-performance computing » en anglais) est capable de réaliser 174 millions de milliards d’opérations par seconde. Ce qui lui vaut d’être classé quatrième supercalculateur le plus puissant au monde et deuxième en Europe selon le TOP500, un classement mondial de référence mis à jour cette semaine.
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