DRONISATION. FRANCE. L’utilisation des drones maritimes est en pleine expansion. D’où l’initiative du Pôle mer Bretagne Atlantique de réunir, à Lorient, à la Cité de la voile, vendredi 23 septembre, les acteurs de cette filière, très représentée en Bretagne. « On assiste actuellement à la dronisation de l’espace maritime », confirme Frédéric Renaudeau, un des organisateurs du Pôle mer. « Il y a actuellement une centaine d’acteurs au niveau national et un tiers est en Bretagne. C’est un marché naissant à fort potentiel ».
ISRAËL. Les drones marins, qu’ils soient sous ou sur la surface, sont utilisés par les militaires dans la guerre des mines, l’hydrographie ou l’océanographie, mais aussi de plus en plus par la société civile. « L’observation de l’océan est un marché qui va se développer, confirme Frédéric Renaudeau. Le besoin de préserver les océans est de plus en plus présent. Et pour protéger, il faut connaître, donc observer. Les drones sont essentiels à la connaissance ».
yoopply.com : « La société de défense israélienne SpearUAV a développé le drone autonome Ninox 103, lancé depuis sous l’eau pour effectuer des fonctions de reconnaissance.
Comme vous le savez, étant submergés, les sous-marins sont extrêmement limités (même avec un périscope) dans leur capacité à suivre la situation en surface. Pour résoudre ce problème, diverses options ont déjà été proposées allant des cerfs-volants aux gyrocoptères et avions. Malheureusement, tous se sont avérés intenables, car pour les lancer, le sous-marin doit faire surface à chaque fois – se révélant ainsi.
Avec le développement rapide des drones, l’idée est née de leur « apprendre » à décoller sous l’eau. Au début, il s’agissait de drones créés selon le schéma «avion». En revanche, le Ninox 103 est un drone quadricoptère capable de planer et de voler dans toutes les directions.
Selon SpearUAV, dans la position initiale, le drone se trouve dans un conteneur spécial. Si nécessaire, il flotte et peut rester en surface jusqu’au départ dans la journée. La portée de vol du drone est de 10 km, le temps de vol est de 45 minutes, la charge utile est de 1 kg. Il a une furtivité thermique et visuelle, et est également équipé de reconnaissance, de détection automatique de cible et d’intelligence artificielle. La communication avec le sous-marin et d’autres objets et unités des forces spéciales s’effectue via des canaux cryptés fermés.
Selon le PDG de SpearUAV, Gadi Kuperman, le système a été testé avec succès et est prêt à l’emploi ».
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