Benyamin Netanyahou, a présenté mercredi son programme national de réforme économique alors qu’il lançait sa candidature pour le scrutin de novembre.
L’ancien Premier ministre, qui a servi le pays pendant 12 années consécutives, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il allait lever les réglementations sur les produits importés et réduire les coûts du logement, qui ont augmenté de 16% l’année dernière.
« Nous savons tous qu’il y a une crise financière mondiale, elle est causée par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine », a déclaré M. Netanyahou. « Personne ne le nie, mais une crise financière mondiale n’est pas une excuse pour l’inaction », a-t-il affirmé.
« Nous allons continuer à développer la réglementation que nous avons mise en place, nous allons continuer à réduire les droits de douane et les quotas, ce que nous avons également commencé, et nous allons continuer à augmenter les importations », a-t-il ajouté.
M. Netanyahou n’a pas précisé qu’il ferait baisser les prix des logements, mais a assuré qu’il émettrait des obligations d’État liées à l’indice des prix des logements, et qu’il accélérerait les permis de construire pour augmenter les ventes de nouvelles habitations.
L’ancien Premier ministre a également promis la gratuité de l’éducation pour les enfants de 0 à 3 ans afin de « réduire les dépenses familiales et de permettre aux jeunes mères de retourner sur le marché du travail », et de réduire les impôts.
« Nous avons d’énormes excédents fiscaux, les prévisions de cette année sont de 60 milliards de shekels, et j’ai l’intention d’utiliser une partie de cet argent pour financer le plan économique. Je vais également réduire le budget de l’État », a-t-il martelé.
Critiques de l’opposition.
M. Netanyahou a été critiqué par le Parti Bleu Blanc qui s’était associé à lui dans sa dernière coalition qui a échoué après que le Premier ministre a refusé de voter un budget qui aurait permis à Benny Gantz de devenir Premier ministre dans le cadre de leur accord de coalition.
« Après avoir laissé le pays sans budget pendant des années, il fait passer ses intérêts personnels avant ceux de l’État et porte gravement atteinte à l’économie israélienne, il n’est pas digne, ni capable de faire avancer une quelconque solution en matière économique », a estimé le parti dans un communiqué.
Le parti Yesh Atid du Premier ministre Yaïr Lapid a également fustigé les promesses du leader du Likoud : « Le chef de l’opposition poursuit son entreprise de fake news déconnectées afin de cacher le fait que pendant 12 ans, il a négligé l’économie israélienne. »