La commission pour l’égalité des chances a publié un rapport concernant le taux d’embauche et le niveau de salaire des secteurs dits minoritaires de la population active: les orthodoxes, les arabes et les personnes issues de l’immigration éthiopienne.
La première conclusion qui s’impose est que le nombre de femmes orthodoxes qui travaillent dans les métiers dits ‘à cols blancs’ est en constante augmentation. Il faut attribuer cette évolution à l’ouverture de plusieurs écoles académiques dédiées au public orthodoxe ces dernières années. On note cette augmentation notamment dans les métiers de l’informatique.
Idem chez les hommes orthodoxes, ils sont de plus en plus nombreux à passer des diplômes et à exercer un métier qui n’est pas manuel.
Là où le bât blesse, c’est au niveau salarial. En effet, les femmes orthodoxes, magré leur ancienneté, gagnent 55% du salaire versé aux non-orthodoxes. Les hommes orthodoxes aussi ont un salaire plus bas que la normale.
Le même phénomène est observé au sein de la population issue de l’immigration éthiopienne. Au sein de ce secteur, malgré les études académiques, les jeunes ont encore du mal à intégrer certains secteurs et ne sont pas traités à égalité salariale.
Toujours dans la même étude, il est constaté que les différences salariales entre les hommes et les femmes en général sont encore importantes: les femmes gagnent entre 55 et 80% du salaire des hommes, à compétences et ancienneté égales.
Concernant la population arabe, ils sont de plus en plus nombreux à travailler dans les professions »à cols bleus », mais aussi dans l’informatique. Dans ce domaine, précisément, pour les Arabes, les différences de salaire tendent à se réduire.
Les représentants de la commission pour l’égalité des chances espèrent que les conclusions de leur rapport servira de base à un travail pour plus d’égalité entre les différentes composantes de la population sur le marché du travail.
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