Madrid a été le cadre du premier sommet d’affaires « Madrid et le nouveau Moyen-Orient », un événement sans précédent organisé dans le but de promouvoir les investissements et les relations commerciales dans divers secteurs entre les Émirats arabes unis, Israël et l’Espagne.
L’objectif principal de cette réunion était d’analyser l’environnement géopolitique actuel afin d’identifier les opportunités d’affaires et les meilleures options commerciales dans des domaines de grande pertinence tels que les sociétés d’investissement, l’environnement et le développement des affaires, les infrastructures, le secteur de la santé, le secteur des technologies agroalimentaires, la cybersécurité, le domaine Fintech, l’Internet des objets ou le secteur des crypto-monnaies.
Cette réunion historique visait à approfondir le processus de paix entamé lorsque Madrid a accueilli la Conférence de paix de 1991, l’une des initiatives les plus importantes de cette période pour résoudre le conflit israélo-arabe par le biais de pourparlers entre les parties concernées, jetant ainsi les bases d’une paix future.
Le récent coup de pouce au processus de paix au Moyen-Orient est venu des fameux accords d’Abraham, grâce auxquels des pays arabes comme les Émirats arabes unis et Bahreïn ont établi des relations diplomatiques avec l’État israélien sous les auspices des États-Unis, rejoignant ainsi l’Égypte et la Jordanie, qui l’avaient déjà fait par le passé.
Par la suite, d’autres nations telles que le Maroc ont également suivi cette voie de l’entente diplomatique avec le pays hébreu. Dans le cas du royaume alaouite, la contrepartie était que les États-Unis reconnaissent la souveraineté du royaume alaouite sur le Sahara occidental. Le défi clair des Accords d’Abraham de 2020 était de pacifier le Moyen-Orient et de construire une base politique et économique solide dans la région, soutenant ainsi la stabilisation et le développement régionaux futurs.
En ce sens, deux hommes d’affaires de renom, Borja Gervás, président d’Access UAE, et David Hatchwell, président du groupe EXCEM, tous deux dotés d’une grande expérience des affaires aux EAU et en Israël, ont lancé cet ambitieux projet qui vise à jeter les bases d’une future coopération économique et technologique entre les Émirats arabes unis, Israël et l’Espagne, avec l’importante participation de Madrid comme scène de rencontre de ces nations.
Gerardo Seeliger, président de Madrid Open City, a été chargé d’accueillir les participants dans toutes les langues des pays présents à l’événement en tant qu’une des parties organisatrices de l’événement. Madrid Open City est une entité publique-privée dont l’objectif est d’attirer de nouvelles entreprises à Madrid pour développer leurs activités.
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