Depuis 2005, des associations invitent la communauté internationale à boycotter la politique économique et culturelle d’Israël.
Les membres du mouvement détaillent d’ailleurs, sur leur site Internet, toute une liste d’entreprises à « mettre en quarantaine », comme par exemple les produits de beauté Ahava ou les gazificateurs d’eau Sodastream.
(Ahava Dead Sea Laboratories, Limited est une société de cosmétiques israélienne dont le siège est à Lod, qui fabrique des produits de soins de la peau à base de boue et de composés à base de minéraux de la mer Morte).
Mais l’appel au boycott n’est pas seulement économique. Il est aussi culturel. Par exemple, BDS est à l’origine des contestations contre le concours de l’Eurovision à Tel Aviv en mai 2019. Plus de 150 000 Européens ont signé une pétition appelant au boycott de cet événement. Le 7 septembre, dans une lettre ouverte publiée dans The Guardian, 140 artistes se joignaient aux revendications du BDS, dont Roger Waters membre fondateur du groupe Pink Floyd.
Du côté israélien la réponse au mouvement BDS s’inscrit dans la législation. En mars 2017, le Parlement a voté une loi empêchant l’attribution de visas ou de permis de résidence à des ressortissants étrangers qui appelleraient au boycott.