Israël suit avec une grande attention la Bourse de New York qui a fini en baisse lundi, les perspectives d’une interdiction des importations de pétrole russe faisant exploser les prix du brut et alimentant les craintes d’une hausse de l’inflation.
Selon Challenges :
« L’indice Dow Jones a cédé -2,37%, ou 797,42 points, à 32 817,38 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 127,78 points, soit -2,95%, à 4 201,09 points.
Les prix du pétrole ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis 2008, les États-Unis et leurs alliés européens ayant envisagé d’interdire les importations de pétrole russe en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
« Ces craintes concernant le pétrole ont conduit à des inquiétudes sur la hausse de l’inflation et le potentiel de ‘stagflation' », a déclaré Mona Mahajan, stratégiste chez Edward Jones.
Les marchés ont eu du mal à démarrer 2022, les inquiétudes concernant la crise russo-ukrainienne ayant approfondi un mouvement de vente initialement alimenté par les craintes d’une hausse des rendements obligataires, la Réserve fédérale américaine devant resserrer sa politique monétaire cette année pour lutter contre l’inflation.
« Le marché était déjà nerveux à propos d’un cycle de relèvement des taux de la Fed », a déclaré Burns McKinney, gestionnaire de portefeuille chez NFJ Investment Group. « Quand vous superposez la hausse des prix de l’énergie cela fait que les investisseurs sont de plus en plus préoccupés par le fait que nous pourrions finir par nous diriger rapidement vers les derniers stades du cycle du marché. »
Les investisseurs attendent jeudi le rapport sur les prix à la consommation aux États-Unis, la Fed devant, selon toute vraisemblance, relever ses taux dans le courant du mois pour lutter contre l’inflation galopante.
Aux valeurs, Amazon, Microsoft et Apple ont porté le S&P 500, tandis que le secteur des services financiers a fortement reculé.
United Airlines et de Norwegian Cruise Line ont reculé, comme de nombreuses valeurs du secteur du voyage et des loisirs, le bond des prix du pétrole menaçant de perturber une reprise naissante.
Le secteur de l’énergie a été l’un des seuls secteurs à enregistrer des gains lundi ».
Challenges (Copyrights – Version française Camille Raynaud)