La police est dans l’œil du cyclone après les révélations sorties ces dernières semaines dans les médias.

Le ministre de la Justice, Gideon Sa’ar, a réagi dimanche aux révélations concernant le piratage non autorisé de téléphones par des agents de la police israélienne, affirmant que toute personne qui serait coupable d’avoir violé les droits des suspects doit être traduite en justice.

« Les autorités chargées de l’application de la loi doivent faire très attention à ne pas violer les droits des citoyens israéliens et à faire leur travail », a-t-il déclaré.

Gideon Sa’ar a par ailleurs indiqué avoir pris note de la mise en place d’une commission d’enquête par le procureur général pour examiner les plaintes, qui portent principalement sur l’application Pegasus du groupe israélien de cybersécurité NSO.

Le ministre a expliqué que la commission a pour mission « de s’assurer, en formulant et en appliquant les bonnes directives, que de tels incidents ne se reproduisent pas ».

La police israélienne a reconnu le mois dernier avoir utilisé des technologies d’espionnage informatiques sans mandat après des révélations sur son usage du logiciel Pegasus.

La justice avait demandé le 20 janvier l’ouverture d’une enquête sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus par la police à la suite d’affirmations en ce sens par le quotidien économique israélien Calcalist.

Depuis, la police est également soupçonnée d’avoir piraté le téléphone d’un témoin clé dans le procès de l’ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou.

Dans un enregistrement diffusé par Channel 12 mercredi, des policiers semblent parler du piratage téléphonique de Shlomo Filber, un proche de Benyamin Netanyahou, devenu témoin dans son procès.

i24News.

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