Malgré la pandémie de COVID-19, il y a eu 647 dons effectués l’année dernière – avec une hausse de 30 % des dons « altruistes », où donneur et receveur n’ont aucun lien.
Il y a eu, l’an dernier, un nombre record de greffes d’organes en Israël. 647 organes au total ont été recueillis auprès de donneurs vivants et décédés, selon des chiffres diffusés mardi par le centre national des greffes du ministère de la Santé.
Les chiffres de 2021 montrent une hausse de 22 % par rapport à 2020, où 530 transplantations avaient eu lieu.
Le nombre d’opérations de greffe d’organe est aussi en hausse, avec notamment 145 greffes de rein (contre 118 en 2020), 87 greffes de foie (contre 72 l’année précédente), 24 greffes cardiaques (contre 20 en 2020) et 55 greffes du poumon (contre 34 l’année précédente). Il y a eu aussi 788 greffes de cornée (il y en avait eu 640 en 2020.)
Le nombre de donneurs vivants a connu une hausse marquée l’année dernière, avec 336 transplantations réalisées contre 297 en 2020. Le don « altruiste » – qui concerne les donneurs n’entretenant aucun lien avec le receveur – ont fait un bond de 30 %, passant de 188 en 2020 à 243 en 2021. Parmi les membres des familles, il y a eu aussi une augmentation de 10 %, avec 94 dons de ce type en 2021 contre 85 en 2020.
Même si le pourcentage d’Israéliens désireux de donner leurs organes après leur décès reste le même, le nombre de greffes a augmenté en raison de l’amélioration des capacités de prélèvement d’organe, a fait savoir le site Walla.
Il y a eu une croissance largement régulière des dons d’organe au cours des dix dernières années, même s’ils avaient légèrement baissé en 2019 (avec 575 dons) et qu’ils avaient diminué encore davantage en 2020, à 530, dans un contexte de pandémie de coronavirus.
Le professeur Rafael Biar, président du comité directeur du Centre national des greffes et directeur de l’hôpital Rambam de Haïfa, s’est réjoui des derniers chiffres.
Les donneurs vivants « offrent un cadeau aux autres, un cadeau issu de leur propre corps », a-t-il commenté auprès de Ynet. « Mes pensées vont aux familles des donneurs d’organe qui ont perdu un être cher et qui, au-delà du deuil et de la souffrance, ont décidé de sauver une vie ».
Tamar Ashkenazi, directrice du centre des greffes, a indiqué qu’il y avait aussi une augmentation du nombre de personnes ayant rejoint les bases de données internationales de don du rein.
La mise en œuvre d’un accord portant sur le don d’organe, qui a été signé avec l’Autriche, a été retardée en raison de l’épidémie de COVID-19, dit-elle, mais elle pourrait toutefois se faire dès le début de l’année 2022. La coopération avec les Émirats arabes unis est d’ores et déjà opérationnelle, note-t-elle.
Des greffes réalisées au début de l’année ont permis à trois femmes de recevoir un nouveau rein dans le cadre d’un échange complexe entre les deux pays – le tout premier échange d’organes de ce type jamais réalisé entre Israël et un pays arabe. Il y a eu également deux greffes de rein qui ont été coordonnées avec la République tchèque.
1 299 Israéliens attendent actuellement une greffe d’organe – une augmentation de 3 % depuis 2020, fait savoir Walla. Pendant l’année 2021, 68 personnes qui étaient inscrites sur la liste d’attente des greffes d’organe sont mortes.
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