Le ministre chargé des Relations avec la Diaspora Nahman Shaï (Parti travailliste) a tenu des propos concernant le BDS lors d’un colloque consacré à ce mouvement de boycott : « Je ne puis accepter la thèse que chaque action du BDS a des mobiles antisémites » !
Il estime « qu’il faut prendre séparément chaque action du BDS et voir si oui ou non elle entre bel et bien dans le cadre de la définition large de l’antisémitisme fixée par l’IHRA » (l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste).
Le député Amihaï Shikli (dissident Yamina) a réagi à ces propos : « le ministre des Relations avec la Diaspora déclare lors d’un colloque consacré au combat contre le BDS qu’il n’accepte pas l’accusation automatique d’antisémitisme contre ce mouvement. Nous sommes en présence du premier gouvernement post-sioniste de l’histoire de l’Etat d’Israël ».
Autre déclaration venue de la gauche : lors d’un débat sur le placement d’urnes électorales dans les villages bédouins illégaux, le député Chlomo Karhi (Likoud) a demandé aux députés de gauche présents s’ils accepteraient alors de faire placer des urnes dans les avant-postes de Judée-Samarie ? Réponse de Gaby Lasky (Meretz) : « Je ne sais pas si les habitants juifs de Judée-Samarie devraient avoir le droit de vote car ils habitent à l’étranger »…
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