Le président américain Joe Biden a convié plus de 100 pays dont Israël, l’Irak ou encore Taïwan à un Sommet virtuel sur la démocratie qui se tiendra le mois prochain.

La conférence se veut un engagement de campagne du président, qui a placé la lutte entre les démocraties et les « gouvernements autocratiques » au cœur de sa politique étrangère.

Le « Sommet pour la démocratie » aura lieu en ligne les 9 et 10 décembre avant une réunion en personne lors de sa deuxième édition l’an prochain.

La liste des pays invités a été publiée mardi sur le site Web du département d’État, sans surprise, les principaux rivaux de l’Amérique, la Chine et la Russie, n’y figurent pas.

La Turquie, un allié des États-Unis dans l’OTAN dont le président Recep Tayyip Erdogan a été qualifié d' »autocrate » par Joe Biden, ne sera pas non plus présente.

Les alliés arabes traditionnels des États-Unis – l’Égypte, l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar et les Émirats arabes unis – ne seront pas non plus au rendez-vous.

« Je suis d’accord que Taiwan est plus qu’admissible – mais il semble que ce soit [le] seul gouvernement démocratique invité que le gouvernement américain ne reconnaisse pas officiellement. Son inclusion est donc très problématiqu », a tweeté Julian Ku, professeur de droit à l’Université Hofstra à New York.

L’Inde, souvent appelée « la plus grande démocratie du monde », sera quant à elle présente malgré les critiques croissantes des défenseurs des droits humains concernant le recul démocratique du Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi.

Enfin côté africain, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Niger ont été invités.

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