La Chaîne de TV i24News avec son émission « les Grandes Gueules Moyen-Orient » cartonne. Des invités exceptionnels… sans langue de bois.
Selon i24 News (extraits uniquement):
L’essayiste au cœur de toutes les polémiques, était l’invité des Grandes Gueules Moyen-Orient sur i24NEWS. Pour l’interroger aux côtés de Benjamin Petrover, l’écrivain Michel Taubmann, l’essayiste Barbara Lefèbvre et le philosophe Alain Finkielkraut.
Pas d’Etat palestinien.
Interrogé tout d’abord sur sa position concernant le conflit israélo-palestinien et la solution à deux Etats, Il a affirmé qu’il s’agissait d’une vision obsolète et qu’il n’y aurait jamais d’Etat palestinien, en raison selon lui du changement dans le rapport de force au Moyen-Orient. « Je pense que la solution à deux Etats est une logorrhée dépassée », a-t-il dit. « Les Palestiniens ont perdu la bataille, ils n’auront jamais d’Etat. »
A la question de savoir s’il était sioniste, l’essayiste a répondu que tout dépendait de la définition qu’on donnait à ce mot.
« Si le sionisme est la volonté de tout Juif de vivre en Israël et de se rassembler au sein du peuple juif alors non, je ne suis pas sioniste car je suis ‘agrégé’ au peuple français », reprenant à son compte une formule de Napoléon s’adressant au Sanhédrin en 1807.
« Mais si être sioniste c’est défendre Israël et son droit à exister, alors ce n’est pas la même chose », a-t-il précisé. « Je ne suis pas antisioniste », a-t-il ajouté.
Quid de la question iranienne ?
Michel Taubmann a demandé si le polémiste était favorable à l’acquisition de l’arme nucléaire par la République islamique.
« Je suis défavorable à la dissémination nucléaire, surtout que l’acquisition de l’arme atomique par l’Iran donnerait lieu à une course à l’armement dans la région », a dit le polémiste, faisant remarquer cependant que la quête nucléaire de Téhéran ne datait pas des islamistes, et que le Shah voulait aussi la bombe pour son pays.
Quant à savoir si les craintes d’Israël face au programme nucléaire iranien étaient justifiées il a affirmé que le pays n’avait pas à être inquiet. « L’arsenal nucléaire dont il dispose découragerait n’importe quel ennemi », a-t-il expliqué.
Le grand remplacement au Liban.
Le polémiste a ensuite évoqué le grand remplacement, l’un de ses thèmes de prédilection, faisant une analogie entre le possible destin de la France et celui du Liban.
« Le Liban a connu le destin que je crains pour la France : une arrivée massive de population musulmane qui a déséquilibré la démographie alors que le pays était majoritairement chrétien, puis la guerre civile et la division du pays en communautés ethniques et religieuses. Il y a eu ensuite la corruption que l’on sait, la destruction de l’Etat et enfin la misère », a-t-il décrit, avant de lancer: « C’est exactement ce qui va se passer en France si nous n’arrêtons pas le grand remplacement. Je ne veux pas que la France devienne un Liban en grand. »
La polémique sur les enfants Sandler.
Sommé ensuite de s’expliquer sur les propos tenus concernant les enfants Sandler, qui ont vivement choqué la communauté juive, il s’est tout d’abord défendu d’avoir voulu « dénoncer, condamner et encore moins insulter les Sandler ».
« Ce qui leur est arrivé est tragique et je comprends la douleur de cette famille », a-t-il dit, tout en expliquant qu’ »il ne fallait pas être seulement dans l’émotion, et qu’il y avait un temps pour réfléchir et rationaliser. »
L’essayiste avait en effet suscité la polémique après avoir affirmé dans son dernier ouvrage que les enfants Sandler et leur père, tout comme le terroriste qui les a assassinés à l’école Ozar Hatorah de Toulouse en 2012, n’étaient pas vraiment français puisqu’ils avaient été enterrés à l’étranger.
Affirmant qu’il ne mettait pas « le terroriste et les victimes dans le même sac » et que l’accuser de cela était lui faire « un ignoble procès d’intention », il a expliqué que ses propos visaient « à s’interroger sur ce que le fait d’enterrer ses proches hors de France disait de la défrancisation ».
Une problématique également mise en lumière d’après lui par le choix de prénoms étrangers pour baptiser les enfants français, incluant les prénoms hébraïques répandus dans la communauté juive.