Karim Khan accusé d’agression sexuelle : le mandat contre Netanyahou serait-il une diversion ?
De nouvelles révélations du WSJ détaillent comment le procureur de la CPI aurait tenté d’étouffer une affaire d’agression sexuelle


L’affaire prend une nouvelle dimension. Le Wall Street Journal vient d’approfondir le scandale entourant Karim Khan, révélant que le procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI) aurait délibérément accéléré la procédure contre Benjamin Netanyahou pour faire diversion.
L’enquête détaille comment une juriste malaisienne de 30 ans maintient ses accusations d’agressions sexuelles multiples, perpétrées lors de missions officielles à travers le monde. D’après les témoignages recueillis, la victime présumée affirme avoir été contrainte à des relations sexuelles non consenties à New York, Paris, La Haye ainsi qu’en République démocratique du Congo et au Tchad. Elle serait restée à son poste par nécessité économique, devant financer les soins médicaux de sa mère atteinte d’un cancer.
Le timing suspect de la demande de mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien – à peine deux semaines après que Khan ait eu connaissance des accusations portées contre lui – laisse entrevoir une manœuvre calculée. Des sources internes à la CPI indiquent que cette initiative sans précédent contre un dirigeant d’une démocratie occidentale aurait consolidé le soutien à Khan parmi les pays critiques d’Israël.
« Pense aux mandats d’arrêt palestiniens », aurait-il intimé à la plaignante pour la dissuader. « Les victimes seront au nombre de trois : toi et ta famille, moi et ma famille, et la justice pour les vraies victimes », révèle l’enquête. L’ONU mène actuellement ses investigations sur ces graves allégations et sur de possibles actes d’intimidation envers la plaignante. Un rapport est attendu prochainement, tandis que Khan refuse de se mettre en retrait malgré les protestations au sein même de la Cour.