Une enquête militaire sur les événements tragiques du 7 octobre à la plage de Zikim révèle des manquements graves de la part des soldats israéliens. Selon ce rapport, six combattants de la brigade Golani ont abandonné leur position face à une dizaine de terroristes du Hamas, laissant sans protection des civils qui se cachaient dans les toilettes et un abri. « Ils auraient dû rester comme barrière entre les terroristes et les civils », explique un responsable militaire. « Après leur repli, les terroristes ont assassiné au moins 14 des 17 Israéliens présents sur la plage. Les combattants n’ont pas agi avec le courage attendu d’eux. »
Parmi les victimes figurait Shachaf Kreif, un jeune homme venu camper avec ses amis. Son père, Shlomi, n’a pas souhaité assister à la présentation du rapport : « J’ai appris que les soldats de Golani les ont abandonnés dans les toilettes. Il n’y avait pas d’armée ce jour-là – ni marine, ni aviation, rien. Comment sept petits canots pneumatiques ont-ils pu entrer si facilement dans le pays ? »
Le rapport souligne également d’autres défaillances, notamment l’absence pendant neuf minutes cruciales du soldat responsable des communications au poste de commandement, qui s’était réfugié dans un abri, ainsi que l’abandon de sept corps de victimes israéliennes pendant une semaine. En revanche, l’équipe d’intervention civile du kibboutz Zikim, composée de onze membres bien armés et entraînés, a réagi rapidement et efficacement, empêchant toute infiltration dans la communauté qui abritait 900 personnes.