RADIO J. A 7H05. EN DIRECT.
Qui sont les entrepreneurs (juifs où pas), du hightech qui, sans eux, Israël serait au fond du gouffre? Emission de Ilana Ferhadian. Chronique de Daniel Rouach.
Des cas de leaders qui ont sauvé, par leurs initiatives exceptionnelles l’économie du pays. Ce sont eux qui ont décidé de ne pas baisser les bras et de poursuivre sans relâche leurs activités.
OBJECTIF ESSENTIEL: NE PAS LAISSER LE HAMAS ET L’IRAN DETRUIRE LE HIGHTECH ISRAELIEN.
Sur Google si vous écrivez « Israël Economie » vous pouvez lire des torrents d’articles anti-israélien qui ont pour objectif d’effrayer les investisseurs potentiels dans le hightech israélien. Mais cela ne marche pas!
DES ENTREPRENEURS QUI ONT SAUVE ISRAËL.
CHECKPOINT. Le plus exceptionnel est, sans aucun doute, le cas des fondateurs de CheckPoint qui engrange des bénéfices gigantesques.
Gil Shwed, Shlomo Kramer, Marius Nacht n’ont jamais quitté Israël et ont engagé des opérations extraordinaires qui ont littéralement « sauvé Israël ».
J’ai visité à Tel-Aviv trois points de présence de CheckPoint qui sont remarquables. Tout d’abord le siège de CheckPoint qui se trouve à 500 mètres de Google. Le siège ressemble à une Université Californienne qui fonctionne à 1000%.
Ensuite un immeuble magnifique sur le campus de l’Université de Tel-Aviv.
Et aussi un petit immeuble de CheckPoint qui se trouve à deux pas de la Rue Kaplan offert au Mouvement qui organise le retour des otages du Hamas à Tel-Aviv.
AUTRICHE. L’ancien Chancelier Autrichien très impliqué dans le hightech israélien.
L’ex-chancelier autrichien Sebastian Kurz a fondé une société de cybersécurité avec l’ancien PDG de la société israélienne NSO Group, Shalev Hulio, qui avait développé le logiciel d’espionnage Pegasus.
« Le besoin de protéger les infrastructures essentielles telles que l’énergie, l’eau et les services de santé contre les cyberattaques ne cesse de croître », explique Sebastian Kurz en annonçant la création de cette entreprise, « Dream Security », basée à Tel Aviv. « Le but est de proposer des solutions pour se protéger contre de telles attaques », a-t-il ajouté.
(Rappel : « Le désormais ex-chancelier conservateur autrichien Sebastian Sebastian Kurz s’affichait en pointe dans le soutien à Israël. Lors de l’affrontement avec le Hamas, il fit hisser le drapeau israélien sur les bâtiments gouvernementaux. Après avoir gouverné avec l’extrême droite, Sebastian Kurz dirigea une coalition avec les Verts. À l’inverse d’autres leaders d’Europe centrale qui écartent les responsabilités historiques de leurs nations, Sebastian Kurz tient un discours clair sur l’implication autrichienne dans la shoah »).
URBAN PLACE. ROMAIN LEVY.
INCUBATEUR. D’après le classement établi par la société de capital SparkLabs Global Venture, Tel Aviv se place à la troisième position mondiale des incubateurs de startups les plus performants, juste derrière la Silicon Valley et la ville de Stockholm.
Ce classement a été établi après l’étude de huit critères s’articulant autour des systèmes de financement des incubateurs, des technologies d’ingénierie innovantes, du mécénat, des infrastructures proposées, de la culture des startups, des infrastructures juridiques et politiques, des fondements économiques, de la politique et des programmes gouvernementaux.
Je souhaite parler de Urban Place (UP) qui a été créé par Bernard Kalfon, Romain Levy et Claude Bismuth. Ils ont été rejoints ensuite par Nissim Lehyani, issu du monde de la Tech qui pilote depuis San Francisco tous les outils techniques d’Urban Place.
(Les fondateurs d’Urban Place viennent d’horizons très différents. Claude Bismuth était chef d’entreprise dans le prêt-à-porter, avant de devenir « business angel » soit investisseur dans des projets de start-up. Bernard Kalfon est, lui, issu du monde de la finance; quant à Romain Levy, il est notaire).
J’ai rencontré Romain Levy récemment. Au début de la guerre Tsahal l’a contacté et lui a demandé d’aider des créateurs de startups israéliens qui sont sur le terrain de guerre à rester en liaison avec leurs startups. Il a organisé des un système unique. Des « tentes hightech de guerre ». En fin de journée les soldats qui ont des startups peuvent répondre aux urgences de leur startups.