Extraits de L’Express. Israël, la France et le salon de l’armement : ce nouveau sujet de tension

Par |2024-06-02T21:43:52+02:002 Juin 2024|Catégories : DEFENSE|

Guerre Israël – Hamas. La France a annulé, vendredi 31 mai, la participation des industriels israéliens de l’armement au salon de défense Eurosatory.

PARIS, FRANCE - 14 JUIN : Le char Leclerc exposé sur le stand de KMW (Krauss-Maffei Wegmann) + Nexter au salon international de la défense et de la sécurité Eurosatory, le 14 juin 2022 à Paris, France. Selon les organisateurs d'Eurosatory, 73 % des visiteurs de cette édition provenaient de pays européens. (Photo by Kiran Ridley/Getty Images) (Photo by Kiran Ridley / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP)

« Par décision des autorités gouvernementales, il n’y aura aucun stand de l’industrie de défense israélienne sur le salon Eurosatory 2024 », a affirmé à l’AFP l’organisateur de la manifestation, Coges Events. Selon le ministère des Armées, « les conditions ne sont plus réunies pour recevoir les entreprises israéliennes sur le salon français, dans un contexte où le président de la République appelle à ce que les opérations israéliennes cessent à Rafah ».

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, a demandé à la France de « revenir » sur sa décision concernant le salon. « J’ai discuté avec le Premier ministre » français Gabriel Attal, a écrit sur X l’ancien chef d’état-major. « J’ai souligné que cette décision allait récompenser au bout du compte le terrorisme et j’ai demandé à la France de revenir sur cette interdiction. »

Une pression accrue.

Il faut dire que cet évènement est économiquement important : un peu plus de 2 000 exposants internationaux sont attendus à Villepinte, du 17 au 21 juin. Initialement, 74 entreprises israéliennes étaient conviées, dont les principaux industriels de défense de l’Etat hébreu, pour présenter, entre autres, des armements. Mais depuis plusieurs semaines, la pression s’était accrue sur les organisateurs du salon, et ce alors que plusieurs associations de soutien à la Palestine alertaient sur le commerce d’armements susceptibles d’être utilisés par l’armée israélienne à Gaza.

Le gouvernement français, lui, s’est à plusieurs reprises défendu de fournir des équipements militaires à l’Etat hébreu, à l’exception de composants destinés au Dôme de fer, le système utilisé pour détruire en vol les roquettes tirées par le Hamas. « Nous assumons parfaitement d’exporter des composants qui entrent dans la composition du Dôme de fer », a rappelé en mai Patricia Mirallès, la secrétaire d’État auprès du ministre des armées, devant l’Assemblée nationale.

En 2022, les exportations de composants vers Israël ont représenté 15 millions d’euros, soit « 0,2 % des exportations globales », avait quant à lui précisé le ministre Sébastien Lecornu.

L’EXPRESS. COPYRIGHTS.

AVERTISSEMENT D’ISRAELVALLEY : Nous savons que cet article de L’Express est très superficiel et partiel.

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