Avant le 7 octobre, un accord de normalisation des relations entre Israël et l’Arabie Saoudite semblait plus proche que jamais. Cet accord était en réalité tripartite puisque les Etats-Unis étaient partie prenante et que différents points concernaient leurs relations avec Riyad.

L’attaque meurtrière du Hamas contre Israël a porté un coup d’arrêt à ces démarches sur le point d’aboutir. Depuis, l’Arabie Saoudite a durci ses conditions pour un accord avec Israël en rapport avec la guerre.
Ainsi, selon Thomas Friedman dans le New York Times, l’Arabie Saoudite exige désormais comme préalable à tout accord de normalisation avec Israël:

  • Un ”parcours” de 3 à 5 ans qui doit déboucher sur la création d’un Etat palestinien qui, selon les termes de l’accord, devra être dirigé par une autorité palestinienne réformée pour qu’elle puisse devenir un véritable corps gouvernant disposant de la confiance des Palestiniens et perçu comme efficace par Israël
  • Un gel des constructions dans les implantations juives de Judée-Samarie
  • Le retrait de Tsahal de la Bande de Gaza, un cessez-le-feu et un accord de libération des otages

Pendant ce temps, les Etats-Unis poursuivent leurs négociations de leur côté avec l’Arabie Saoudite et, toujours d’après le New York Times, seraient parvenus à s’entendre sur 90% des points.

Les questions qui restent en suspens concernent la manière dont les États-Unis peuvent contrôler le programme d’énergie nucléaire civile qui sera approuvé pour l’Arabie saoudite dans le cadre de l’accord.

En outre, les Américains exigent également des Saoudiens qu’ils s’engagent à long terme à continuer de fixer le prix du pétrole en dollars américains et à ne pas adopter une tarification en yen chinois.

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