L’équipe rédactionnelle d’IsraelValley va participer ce soir au Yom Hashoah. On estime aujourd’hui que 140.000 survivants de la shoah vivent aujourd’hui en Israël, parmi eux, des dizaines de milliers vivent sous le seuil de pauvreté. L’âge moyen de ces survivants est de 85.8 ans. Cette population se retrouve face à une véritable problématique, celle de se retrouver isolée. Nombreuses sont les associations qui essayent de leur venir en aide.

Yom HaShoah, officiellement dénommé(e) Yom ha-zikaron / hazikaron laShoah vèlaGvoura (hébreu : יום הזיכרון לשואה ולגבורה « Journée du souvenir pour la Shoah et l’héroïsme ») est une date fixée par l’État d’Israël dans la seconde moitié du XXe siècle.

Initialement conçue par l’établissement politique pour rendre hommage aux insurgés du ghetto de Varsovie et aux partisans juifs dans lesquels ils voient autant de frères d’armes ou précurseurs des pionniers de la nation israélienne, la journée s’étend à mesure de la compréhension du phénomène à l’ensemble des victimes de la politique nazie d’extermination du peuple juif, et présente Israël comme le seul refuge véritable des Juifs dans le monde. Elle dresse par conséquent un bilan annuel de la prévalence de l’antisémitisme dans le monde.

La commémoration se tient généralement le 27 du mois hébraïque de nissan (entre le début du mois d’avril et celui de mai selon les années) dans le calendrier hébraïque.

Elle donne lieu en Israël à diverses cérémonies civiles, la principale se tenant à Yad Vashem, et à d’autres coutumes, dont les sirènes du souvenir et la marche des vivants, observées par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception de certains milieux orthodoxes et haredim.

Hors Israël, elle est observée par diverses manifestations imitées du modèle israélien et, dans certaines congrégations non-orthodoxes, à des cérémonies religieuses au moyen d’une liturgie nouvellement élaborée.

Yom Hashoah dans les sources juives et officielles

Lors des années de guerre

Les rumeurs de l’annihilation de communautés juives entières en Europe à mesure des avancées de l’armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, parviennent assez rapidement aux oreilles des Juifs du Yichouv, originaires pour la plupart de ces contrées. Elles donnent lieu à des commémorations privées, stèles, monuments ou Memorbücher compilés par des associations d’émigrés et, en été 1942, alors que les fusillades et déportations vers les camps d’extermination viennent à peine de commencer, Mordekhaï Shenhavi présente au comité du Fonds National Juif son projet, intitulé Yad Vashem (« Un monument et un nom ») d’après Isaïe 56:5, à la mémoire des disparus qu’il estime alors à un million.

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