ACTIVITE ECONOMIQUE. Pour Israël, la grave pénurie de main-d’œuvre palestinienne consécutive au massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre dans les villes israéliennes, au cours duquel quelque 3 000 terroristes ont tué près de 1 200 personnes, a entraîné un arrêt brutal de la construction.

La construction résidentielle a chuté de 95 % à la fin de l’année dernière, contribuant à une baisse globale de 19 % de l’activité économique.

D’autres secteurs, tels que l’agriculture et les services, ont également été touchés, mais pas autant que la construction, qui représente 6 % de l’économie israélienne, d’une valeur de 500 milliards de dollars.

Le secteur s’est quelque peu redressé depuis, en partie grâce aux travailleurs expédiés des pays asiatiques, mais 40 % de la construction est toujours fermée.

Selon Adi Brender, responsable de la recherche à la Banque centrale d’Israël, cette situation entraînera une baisse de 2 à 3 % de l’ensemble de l’économie, en fonction du rythme auquel les travailleurs étrangers de remplacement arriveront.

L’arrêt de la construction aggraverait la pénurie de logements et contribuerait à l’inflation.

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