Frédéric Joseph Bianchi est président de l’association Terra Eretz Corsica Israël, créée en 2017. « Eretz, c’est la terre, en hébreu, précise-t-il.
Nous lui avons donné ce nom parce que les Corses et les Israéliens ont un rapport similaire à la terre, et qu’en Corse comme en Israël, nous n’avons jamais réussi à maîtriser notre destin sur notre propre terre – même si les Israéliens ont fini par y parvenir ».
« Mon objectif est de contribuer au développement économique de la Corse en tissant des liens avec d’autres pays : on apprend toujours des autres. Et à mes yeux d’ancien salarié de la Chambre, c’était dans le domaine agricole que l’on pouvait trouver le plus de convergences, de synergies, avec Israël. D’autant que l’agriculture est un secteur économique important pour nous : une alternative au tourisme. ».
Certes, Israël et la Corse ne travaillent pas à la même échelle : la Corse compte 2810 exploitations agricoles, comme l’a rappelé la Directrice de la Chambre dans le tableau très complet qu’elle a brossé de l’agriculture insulaire, quand Israël en dénombre 14000. Il faut mettre en regard les 250 millions d’euros générés par les productions corses et les 9,2 milliards de dollars des israéliennes.