Le déficit d’Israël a atteint 5,6 % du produit intérieur brut (PIB), soit 13,4 milliards de shekels, en février par rapport aux 12 mois précédents, alors que le gouvernement déverse des milliards de shekels dans la guerre en cours contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, et que les recettes fiscales continuent de diminuer, selon les chiffres préliminaires publiés par le ministère des Finances lundi.

Le déficit a augmenté de 4,8 % en janvier, le gouvernement ayant été contraint d’augmenter les dépenses militaires et civiles pour financer la guerre. Israël, qui a publié un déficit budgétaire de 4,2 % en 2023, s’est fixé un objectif de déficit de 6,6 % du PIB pour 2024.

En février, les dépenses publiques ont atteint 49,2 milliards de shekels, portant les dépenses depuis le début de l’année à 90,5 milliards de shekels, soit une augmentation de 43,6 % par rapport à la même période en 2023. Les dépenses de guerre depuis le début de l’année 2023 s’élèvent à 17,3 milliards de shekels.

Comme les mois précédents depuis le début de la guerre, les recettes fiscales ont diminué le mois dernier, chutant de 1,2 milliard de shekels en glissement annuel pour atteindre 35,4 shekels, selon les données de l’Autorité fiscale israélienne. Les impôts directs ont diminué d’environ 6,2 % en février par rapport au même mois en 2023, tandis que les impôts indirects ont augmenté de 6,8 % au cours de la même période de comparaison.

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