Quelque 60 000 habitants du sud du pays provenant de communautés proches de Gaza, dont la moitié de la ville de Sderot, vivent dans des logements subventionnés par le gouvernement depuis le 7 octobre.

Le 1er janvier, le gouvernement a annoncé qu’il verserait des milliers de dollars par mois en subventions de réinstallation aux personnes évacuées qui reviendraient. Relativement peu d’entre eux l’ont fait, en partie à cause de l’absence d’écoles opérationnelles et d’autres services essentiels. Sur les quelque 30 000 habitants de Sderot, seuls 2 000 environ seraient revenus.

Le gouvernement a annoncé le 3 janvier qu’il mettrait progressivement fin à son dispositif d’hébergement des personnes évacuées – la plupart sont hébergées dans des hôtels financés par l’État – à partir du 1er mars. Les responsables de la réhabilitation ont communiqué aux différentes communautés, par l’intermédiaire de leurs représentants élus, le calendrier prévu pour la réinstallation.

Selon des informations non confirmées, la date limite pourrait être repoussée à juillet, mais le responsable de la réhabilitation qui s’est entretenu avec le Times of Israel sous couvert d’anonymat a déclaré que la date butoir était toujours fixée au 1er mars, malgré les protestations de nombreuses personnes évacuées, dont le maire de Sderot, Alon Davidi, qui affirment que les conditions ne sont pas encore réunies pour un retour, notamment l’absence de sentiment de sécurité.

Les habitants de Kfar Aza, Beeri, Nir Oz et de plusieurs autres localités gravement touchées, dont la réhabilitation prendra des mois ou plus, pourront rester dans des logements financés par l’État jusqu’en 2025 au moins.

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