L’État hébreu a proposé une trêve au mouvement terroriste Hamas islamiste en échange de la libération de tous les Israéliens encore otages dans la bande de Gaza. Mais simultanément, l’armée israélienne accroît sa pression sur le Hamas: les combats font rage dans le sud du territoire palestinien, notamment à Khan Younes, que l’armée affirme avoir entièrement encerclé.

Ville d’origine de Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Khan Younes est considérée comme un bastion du groupe terroriste par le commandement israélien.

Son sous-sol serait truffé de tunnels, selon l’armée israélienne, qui mène des opérations dans plusieurs quartiers de la ville. Elle indique y avoir ciblé «des cellules terroristes transportant des RPG (des lance-missiles, NDLR) vers les troupes», ainsi que des «agents terroristes qui avaient piégé des bâtiments.»

219 militaires israéliens tués dans la bande de Gaza.

Les soldats israéliens payent un prix élevé dans les combats. Lundi, une attaque au lance-missile a coûté la vie à 21 d’entre eux.

REVUE DE PRESSE. L’EXPRESS.

Les forces israéliennes ont indiqué, mardi 23 janvier, avoir « encerclé » l’ensemble de la ville de Khan Younès, épicentre des combats dans le sud de la bande de Gaza, au lendemain de la mort de 24 réservistes tués dans une seule attaque. Les soldats ont « mené une vaste opération au cours de laquelle ils ont encerclé Khan Younès », a indiqué un communiqué de l’armée. La ville est celle où est né Yahya Sinouar, le chef à Gaza du Hamas considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.

Un émissaire de Biden au Moyen-Orient pour discuter des otages et d’une nouvelle pause à Gaza.

Brett McGurk, conseiller de Joe Biden pour le Moyen-Orient, se trouve dans cette région pour discuter d’une « pause » dans les hostilités à Gaza afin de libérer des otages enlevés par le Hamas, a dit mardi un porte-parole de la Maison-Blanche.

L’émissaire du président américain « se trouve au Caire » mardi et fera d’autres étapes dans la région, et « l’une des choses dont il discute est le potentiel d’un nouvel accord de libération des otages, ce qui nécessiterait une pause humanitaire d’une certaine durée », a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

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