En 2023, le marché immobilier israélien était dans une profonde récession et on craint fortement que la récession ne se poursuive tout au long de 2024. Le nombre de transactions au cours des neuf premiers mois de 2023 s’est élevé à 58 000, en baisse de 36 % par rapport à la période correspondante de 2022 et de 46 %. % par rapport à la même période en 2021, qui a été une année record pour l’immobilier israélien.
Au rythme des transactions au cours des neuf premiers mois de l’année, 2023 s’annonçait comme la pire année dans l’immobilier israélien depuis 20 ans. Le déclenchement de la guerre au début du quatrième trimestre rendra les chiffres du dernier trimestre encore pires que ceux des trois trimestres précédents de 2023.
Une enquête approfondie réalisée par l’économiste en chef du ministère des Finances, combinée aux chiffres du site Internet de ventes immobilières Madlan, compilés par « Globes », montre, comme prévu, que le marché immobilier dans les villes qui ont le plus souffert de la guerre a chuté la plus forte en octobre. Cependant, même dans les villes qui ont le moins souffert des guerres, principalement Netanya et Hadera, le nombre de transactions immobilières réalisées a particulièrement diminué.