L’équipe de l’Université de Tel-Aviv a remporté une médaille d’or au concours international de biologie de synthèse (IGEM), qui s’est déroulé à Paris en novembre. 400 équipes des meilleures institutions du monde étaient en compétition. La médaille leur a été décernée pour le développement de méthodes innovantes qui permettront pour la première fois le calibrage précis de la quantité de petites molécules d’ADN appelées plasmides dans la cellule. Le projet a également été qualifié en finale pour le prix du meilleur logiciel.

Les petites molécules d’ADN, appelées « plasmides », occupent une place importante dans la recherche biomédicale académique et industrielle. Le projet contribuera entre autres à la création de nouveaux médicaments, d’anticorps et de vaccins, et même de composants dans l’industrie alimentaire, ainsi qu’à la recherche fondamentale et appliquée dans tous les domaines des sciences de la vie et de la médecine.

La méthode comprend un modèle informatique innovant qui décode la manière dont le nombre de copies du plasmide est codé dans sa séquence d’ADN.

Dans le cadre de leurs recherches, les étudiants ont notamment participé à la création d’une filière de spécialisation en biologie synthétique dans le réseau des lycées de l’ORT et à l’organisation d’un concours national pour les lycéens dans le domaine de la biologie synthétique, auquel ont participé 22 équipes de tous les secteurs de la population.

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