L’Iran claque la porte de la COP28. Des représentants iraniens ont quitté les négociations de la conférence de l’ONU pour le climat à Dubaï, aux Emirats arabes unis, vendredi 1er décembre, pour protester contre la présence d’une délégation d’Israéliens. Parmi les quelque 180 chefs d’Etats et de gouvernements attendus figure le président israélien Isaac Herzog, qui devait profiter de l’occasion pour mener une série de réunions diplomatiques.
Les Iraniens considèrent la présence d’Israël à la COP28 « comme contraire aux objectifs et aux lignes directrices de la conférence et, en signe de protestation, ils quittent le lieu de la conférence », a déclaré le chef de la délégation iranienne, le ministre de l’Energie, Ali Akbar Mehrabian. Plus tôt jeudi, le président iranien, Ebrahim Raïssi avait annnoncé qu’il « ne [participerait] pas à la réunion de l’ONU sur le changement climatique » en raison « de l’invitation de responsables du régime sioniste ».
Dans un entretien téléphonique avec son homologue émirati Abdallah ben Zayed Al-Nahyane, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, regrettait cette semaine « la présence » à la COP « de responsables du régime d’occupation au regard des crimes de guerre et du génocide » perpétrés par « le régime sioniste ». L’Iran, qui ne reconnaît pas Israël, soutient le Hamas, notamment depuis l’attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement palestinien sur le sol israélien.
FRANCE INFO. COPYRIGHTS.