Miri Regev (née Miriam Siboni le à Kiryat Gat), est une femme politique et une ancienne générale israélienne. Membre du Likoud, elle est députée à la Knesset depuis 2009 et ministre de la Culture et du Sport du gouvernement israélien de 2015 à 2020 puis ministre des Transports de 2020 à 2021, et depuis 2022.

Ses parents sont d’origine séfarade du Maroc. En 1983, elle rejoint la préparation militaire israélienne (Gadna). Elle y reste jusqu’en 1986, et elle obtient un master en Business. Elle est mariée et a trois enfants. Elle est nommée porte parole de l’armée israélienne Tsahal en 2005.

En , elle rejoint le Likoud, disant qu’elle avait été une partisane de la plate-forme du parti depuis de nombreuses années.

Pour les élections de 2009, elle est placée en 27e position sur la liste du parti, juste assez haut pour entrer à la Knesset puisque le Likoud en remporte autant. Elle présente en 2013 un projet de loi interdisant le droit d’association à toute organisation « qui nie le caractère juif de l’État ».

Miri Regev a été chargée d’organiser, en plus de son poste de ministre des Transports, la festivité nationale la plus importante de cette 75e journée de l’Indépendance.

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Cannes 2017 : la robe de la ministre israélienne Miri Regev déchaîne les passions.

PHOTOS – Cannes 2017 : la robe de la ministre israélienne Miri Regev déchaîne les passions

SURPRENANT – En arborant une robe représentant Jérusalem et sa Vieille ville, au cœur des tensions entre les communautés juives et israéliennes, la ministre de la Culture israélienne Miri Regev a crée la première polémique politique du 70e Festival de Cannes.

C’est tout sauf un accident de tapis rouge. Mercredi, sur le premier tapis rouge du 70e Festival de Cannes, les photographes ont immortalisé la robe surprenante de la ministre israélienne de la Culture, la très à droite Miri Regev. On y voit, imprimé, un panorama de Jérusalem et de sa Vieille ville, avec notamment le Dôme du Rocher, lieu sacré pour les juifs et les musulmans qui cristallise les tensions entre les deux communautés.

AFP

Interrogée par la presse israélienne, Miri Regev a défendu cette création de la designer Aviad Arik Herman. « Cette année, nous célébrons les cinquante ans de la libération et de la réunification de Jérusalem », a-t-elle expliqué. « Je suis fière de célébrer cette date historique à travers l’art et la mode, et je suis heureuse que le résultat soit si émouvant et honore le beau statut de notre capitale éternelle, Jérusalem ».

Jérusalem est au cœur du discours actuel de la droite israélienne, fâchée qu’on puisse remettre en cause la souveraineté des juifs sur la ville sacrée. L’Etat hébreu la considère comme sa capitale indivisible, tandis que les Palestiniens aimeraient récupérer Jérusalem-Est, annexée en 1980, pour en faire la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

Sur les réseaux sociaux, la fameuse robe n’a pas manqué de déchaîner les passions, générant, outre une foule de commentaires, des détournements pour le moins radicaux…

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