Le nombre d’achats de biens immobiliers en juillet a fortement chuté par rapport aux chiffres de juillet 2022, en raison de la hausse des taux d’emprunt qui a dissuadé les acheteurs et fait chuter le marché à son plus bas niveau depuis des dizaines d’années.

Seulement 6 912 biens se sont vendus en juillet, selon un rapport mensuel publié lundi par l’économiste en chef du ministère des Finances, soit une baisse d’environ 27 % par rapport au chiffre de juillet 2022 de 9 432, lui-même en baisse de 28 % par rapport à juillet 2021.

Toujours selon le rapport, les transactions ont chuté de 3 % de juin à juillet, avec un marché immobilier israélien passé de la surchauffe à l’arrêt.

Le total de juillet dépasse à peine le niveau le plus bas jamais enregistré pour juillet, enregistré au plus fort de la deuxième Intifada palestinienne, en 2002, lorsque les problèmes de sécurité ont plongé l’économie dans la récession.

Les achats dans le neuf comme dans l’occasion ont diminué, indique le ministère.

« Ce creux est particulièrement sensible pour les biens d’occasion, même si sur le marché libre du neuf », il y a également eu une détérioration, indique le rapport.

Si l’on exclut les ventes subventionnées par le gouvernement, seuls 6 264 biens se sont vendus en juillet, soit une baisse de 29 % par rapport à juillet 2022 et une baisse d’un pour cent par rapport au mois précédent.

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