Pluri, une société israélienne qui utilise la technologie cellulaire pour mettre au point des produits pharmaceutiques et alimentaires, s’est vue attribuer un important contrat par le National Health Institute (NIH) des États-Unis pour poursuivre le développement de son nouveau traitement contre le syndrome d’irradiation aiguë (SIA), qui est mortel.

Cette maladie survient lorsqu’une personne est exposée à des niveaux élevés de rayonnements ionisants, par exemple lors d’une attaque ou d’un accident nucléaire. La destruction de la moelle osseuse et des cellules sanguines s’ensuit, entraînant une anémie sévère, des infections et des hémorragies.

En l’absence d’un traitement efficace, la mort peut survenir en quatre à huit semaines.

Le contrat de 4,2 millions de dollars sur trois ans proposé à Pluri en juillet par le National Institute of Allergy and Infectious Diseases [l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses/NIAID] du NIH financera les études finales nécessaires pour compléter la demande d’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) présentée par la société basée à Haïfa en vue de commercialiser sa thérapie PLX-R18.

Cette approbation permettrait au US Strategic National Stockpile (SNS) de l’acheter en tant que contre-mesure médicale en cas d’exposition aux radiations nucléaires.

Dans le cadre de l’appel d’offres, Pluri collaborera avec l’Armed Forces Radiobiology Research Institute du ministère américain de la Défense, dans le Maryland, pour faire avancer les travaux sur le médicament, qui, de manière peu conventionnelle, vise à régénérer les trois types de cellules sanguines produites dans la moelle épinière, au lieu d’un seul.

La FDA a déjà autorisé une demande de nouveau médicament de recherche pour le PLX-R18 pour le traitement du SIA et lui a accordé la désignation de médicament orphelin. Cela signifie que si un événement nucléaire se produisait entre-temps, Pluri pourrait utiliser le médicament pour traiter les victimes.

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