François Dufour, Directeur Open Innovation Hub chez Orange Innovation s’est entretenu au micro d’i24NEWS à l’occasion du Forum d’affaires France-Israël qui a eu lieu au mois de mars à Paris. La coopération d’Orange avec Israël consiste à acheter des produits pour ses propres besoins, acheter des services ou encore les distribuer.

« Ce qu’on va rechercher, ce sont les sociétés nouvelles avec lesquelles on peut imaginer faire des partenariats (achat, revente) et on va regarder avec ces sociétés ce qu’on peut faire pour nos clients. L’idée n’est pas nécessairement de les racheter  mais d’avoir des partenariats », a expliqué M. Dufour au micro de Fabienne Lissak.

Même si Orange n’est pas un opérateur en Israël, cela ne l’empêche pas d’être présent dans le pays. « Si on n’est pas en Israël quand on s’occupe d’innovation et de partenariat start-up, on a raté quelque chose. Il est indispensable pour nous d’être présent », a affirmé M. Dufour.

Même si le Covid-19 a ralenti quelque peu les activités, celles-ci ont bien redémarré depuis six mois et de nouveaux projets sont en cours. « On est très content de la façon dont ça se passe en ce moment », a souligné le directeur.

Dans le passé, Orange a racheté Viaccess Orca, une société spécialisée dans la gestion des droits de télévision, dont Orange est cliente et qui fournit chez d’autres acteurs comme Canal+. « On a effectué deux acquisitions en Israël ces dernières années comme une société de cyberdéfense. On travaille récemment avec une société qui s’appelle Amdocs dont tous les capitaux et le centre de recherche et développement sont en Israël », a précisé M. Dufour.

« Les sociétés israéliennes avaient un tropisme avec les Etats-Unis, mais c’est moins vrai aujourd’hui même si un bon nombre de financements des start-up israéliennes provient des Etats-Unis et qu’ils représentent un gros débouché pour elles. Les sociétés de l’Etat hébreu se rendent compte également que l’Europe présente une opportunité intéressante pour différentes raisons », a poursuivi le directeur.

« Il est plus facile de travailler avec l’Europe pour les décalages horaires et aussi car il n’y a pas besoin de mettre une filiale ou une entité juridique, un représentant seul suffit. Pour les sociétés israéliennes, l’Europe est un vrai débouché », a-t-il soutenu.

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