Dialogue bilatéral France-Israël sur l’antisémitisme.
La 5ème session du Dialogue bilatéral France-Israël sur l’antisémitisme a eu lieu à Paris en 2022, à l’invitation du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH).
Le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) ont accueilli la 5ème session du Dialogue bilatéral franco-israélien sur l’antisémitisme.
Lancée en 2015 et placée sous l’égide des ministères des affaires étrangères français et israélien, cette instance de dialogue a pour vocation de permettre une réflexion commune sur les politiques de lutte contre le racisme et l’antisémitisme en France, en Europe et dans le monde, et d’évaluer leurs résultats grâce à des échanges continus d’informations, d’experts et de programmes d’action.
Cette 5ème session a été ouverte par Mme Isabelle Rome, Ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, et de Ambassadrice d’Israël en France. Mme Rome s’est ainsi félicitée que la France et Israël soient « unis pour lutter contre l’antisémitisme ».
Le programme de cette session s’est décliné en plusieurs séquences thématiques, destinées à évoquer notamment les efforts de lutte contre l’antisémitisme en France et en Europe, les enjeux de la coopération multilatérale de lutte contre l’antisémitisme, le travail sur les archives ou encore les projets d’enseignement et de mémoire autour de l’antisémitisme.
Moment important de la relation franco-israélienne, ce dialogue bilatéral s’est distingué par le nombre sans précédent d’acteurs associés des deux pays : la partie française était représentée par six ministères (Affaires étrangères, Justice, Intérieur, Education, Enseignement supérieur et recherche, Culture), la DILCRAH, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), le Mémorial de la Shoah, la Commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations (CIVS) et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). La partie israélienne était représentée par une importante délégation composée d’interlocuteurs du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Diaspora, du bureau du Procureur général, du Mémorial de Yad Vashem et de l’Ambassade d’Israël en France.