Des milliers de familles en situation d’insécurité alimentaire auront du mal à se procurer un repas chaud pour les fêtes de Pessa’h. Le pays fait peu pour les familles dans le besoin et l’essentiel de l’aide est apportée par les différentes associations qui font état d’une baisse significative des dons du public.

« Avant les vacances, nous avons essayé de motiver le public. Nous avons une opération de collecte de nourriture, nous coopérons avec des entreprises, et vous pouvez également faire un don dans les supermarchés », a déclaré Eran Weintraub, PDG du l’organisation à Channel 12.

« La hausse des prix détruit les populations les plus fragiles et environ un cinquième de la population est au bord de la pauvreté », a-t-il affirmé.

L’association « Latet » (donner en hébreu) propose des repas chauds aux familles. L’association finance ses activités grâce aux dons du public israélien, mais ceux-ci ont diminué cette année d’environ 20 %. « Depuis le début de l’année, en termes de dons, nous avons connu une baisse très importante qui s’explique par la situation économique, l’ambiance dans le pays, le discours autour de la démocratie, la division. L’attention des médias est aussi ailleurs », a poursuivi M. Weintraub.

« Nous avons connu une augmentation de 18% des coûts alimentaires l’année dernière, et cette année il y a encore une augmentation de 9 %. Si je compare à l’an dernier – les matsot ont augmenté de 23 %, la farine de matsah de 19 %, les conserves de 14 %, le poulet de 19 % et le riz de 10 %. Même si nous avions les mêmes dons, nous pouvons maintenant acheter moins », a-t-il conclu.

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